venerdì 30 settembre 2011
A Tripoli, les Berbères réclament leur place dans la Libye nouvelle
Fonte: LEMONDE.FR
Yidir Plantade
Ils peuvent enfin demander le droit d'exister. Ignorés et maltraités sous l'ancien régime, les Berbères libyens multiplient les démonstrations de force dans la capitale, Tripoli. Lundi 26 septembre, ils ont tenu une conférence dans un grand hôtel de la ville, à l’occasion de laquelle ils ont demandé que leur langue, le tamazight, bénéficie du statut de langue officielle, à égalité avec l’arabe. Un événement inédit.
C'est la fin de plus de quarante ans de calvaire pour ceux qui étaient considérés, jusqu'ici, comme des habitants de seconde zone. Disciple du nationalisme arabe de Nasser, Mouammar Kadhafi n'a jamais caché sa détestation des Berbères (lesquels se nomment eux-mêmes les Amazighs). En 1985, le Guide déclare que la langue tamazight est un "poison". En 1997, il affirme que les défenseurs de cette langue sont des "collaborateurs de la France, des Etats-Unis et d'Israël", accusations alors punies de mort. En 2010, il informe des journalistes marocains que les Amazighs "ont disparu et n'existent plus". Jusqu'à la chute de Tripoli, de nombreux artistes et militants culturels amazighs étaient emprisonnés ou exilés.
En conséquence, les Amazighs, qui représentent près de 10 % de la population libyenne, jouent, dès février 2011, un rôle important dans la révolution. Concentrés dans l'ouest du pays, dans les montagnes du Nefousa et dans la ville côtière de Zouara, plus de mille kilomètres les séparent de Benghazi, "capitale" de la révolte. Pendant de longs mois, ils luttent contre les troupes de Kadhafi dans un isolement total. Mais lorsqu'à la fin du mois d'avril, leurs combattants s'emparent d'un poste frontière avec la Tunisie, la guerre change de visage : en août, c'est du Nefousa que viennent le gros des troupes qui mènent l'assaut final contre Tripoli.
UN STATUT OFFICIEL POUR LE TAMAZIGHT
Dans les villes du Nefousa, à Nalut, Jadu, Yefren, Kebaw ou Kikla, la fuite des troupes kadhafistes provoque un bourgeonnement identitaire : aza(symbole amazigh) peinte sur les murs ou sur les pick-up des igrawliyen("révolutionnaires", en tamazight) ; publication de journaux en tifinagh, l'alphabet amazigh ; drapeaux amazighs présents dans les édifices publics aux côtés du drapeau senoussi de la rébellion libyenne ; classes improvisées d'enseignement de tamazight… Dès le printemps, les conseils locaux qui se mettent en place reconnaissent l’autorité du CNT de Benghazi, mais l’informent de leur souhait devoir leur langue accéder à un statut officiel. Début août, le CNT rend public son projet de Constitution provisoire. Pour les militants berbères, c’est la douche froide : l’article premier du texte, s’il évoque "les droits linguistiques et culturels" des minorités, consacre l'arabe comme seule langue officielle.
Du Nefousa, plusieurs missives de protestation sont envoyées à Benghazi. Mais elles restent "sans réponses de la part du CNT", d’après un militant amazigh de la ville de Yefren. Une fois Tripoli tombée et toutes les zones berbérophones pacifiées, les activistes culturels amazighs décident de se faire entendre au cœur de la capitale. Début septembre, plusieurs meetings de sensibilisation à leurs revendications sont organisés dans la ville. Des rendez-vous publics facilités par la présence nombreuse de rebelles en armes originaires du Nefousa parmi les forces qui patrouillent toujours à Tripoli. Selon Madghis Bouzakhar, ancien détenu politique et militant culturel amazigh installé dans la capitale, "le conseil militaire de Tripoli[dirigé par l’ancien djihadiste Abdelhakim Belhadj] ne représente pas grand-chose, les révolutionnaires du Nefousa ne reçoivent d’ordre que de leurs propres chefs militaires. Naturellement, ils interviennent également pour des missions de sécurisation à la demande de gens originaires de leur région. Et c’est la même chose pour les troupes venues de Misrata ou d’autres localités."
Cette garantie de sécurité permet aux Amazighs toutes les audaces : lundi 26 septembre, l’hôtel Rixos, siège de la propagande du régime durant le conflit, a accueilli toute une journée la première "Conférence nationale amazigh" de l’histoire du pays. Inaugurée par la diffusion, dans l'établissement, de l’hymne national chanté en arabe et en tamazight, cette journée "est allée au-delà de nos espérances : les salles étaient pleines, nous avons réunis au minimum 2 000 personnes", selon le Pr Fethi Bouzakhar, président de la conférence. "La moitié des participants venaient du Nefousa et l’autre moitié de Tripoli, où vivent un très grand nombre d’amazighophones, explique-t-il. Nos discours ont clairement rappelé notre souhait de voir notre langue devenir officielle, à égalité avec la langue arabe. Si, dans un premier temps, il sera difficile de rendre cette officialisation effective dans l’intégralité du pays, elle permettra du moins son application immédiate dans les zones amazighophones comme le Nefousa ou Zouara. Le ministre de la culture du CNT, ainsi que plusieurs intellectuels, étaient présents. Je pense qu’ils ont entendu notre message."
Fethi Benkhelifa, orginaire de Zouara, militant berbère et exilé politique, conseillerauprès du CNT et présent à la conférence de Tripoli, explique les difficultés auxquelles se heurte cette revendication. "Les Libyens n'ont aucune expérience du débat politique, ni même de la pluralité. Du fait de la nature du régime de Kadhafi, il n'existe aucune société civile. Il est extrêmement difficile de faire comprendre les arguments en faveur de la langue amazigh. La notion que les Libyens peuvent êtredifférents et unis à la fois est très difficile à faire passer dans un pays qui émerge de décennies de politique unanimiste."
UNE AUTONOMIE RÉGIONALE À L'ESPAGNOLE
Interrogé sur le risque d’un scénario à l’irakienne et d’un éclatement violent du pays auquel contribueraient les revendications berbères, M. Bouzakhar est clair. "La question de l’officialisation de notre langue est politique et nous souhaitons larésoudre de manière politique, pas militaire, affirme-t-il. Aujourd’hui, nous avons besoin de nos milices, qui assurent notre sécurité du fait de l’absence d’un véritable Etat, mais nous disons à nos jeunes d’attendre l’issue politique de nos revendications. Tous les Libyens sont nos frères, d’ailleurs 90 % d’entre eux ont des origines amazighs. Pendant la conférence, un intervenant arabophone de Misrata a suggéré le modèle des autonomies régionales espagnoles comme piste pour le futur Etat libyen. Pour le moment, nous exigeons avant tout le droit d’utiliser notre langue de manière officielle."
Couverte par tous les média libyens, ainsi que par la chaîne qatarienne Al-Jazira, la conférence a surpris dans un pays où, il y a quelques semaines encore, l’évocation de la langue amazigh pouvait conduire en prison. Afin de maintenir la pression sur le CNT, les militants amazighs ont organisé le surlendemain, 28 septembre, une imposante manifestation, place des Martyrs, en plein cœur de Tripoli. Entièrement sécurisée par des troupes originaires du Nefousa, l’événement a rassemblé plusieurs milliers de personnes agitant des drapeaux amazighs et chantant des slogans favorables à la reconnaissance de leur langue et de leur culture. De mémoire de Tripolitain, c’était du jamais vu. Et Fethi Bouzakhar prévient : "Nous allons mettre en place une organisation qui portera nos revendications. Ce n’est pas la fin de cette question."
3rd Arab Bloggers Meeting – Tunis, 3 October, Day One: Program Overview
The 3rd Arab Bloggers Meeting: This year’s event will address an exhaustive list of issues, which will be determined by the bloggers attending this bar camp event, where the agenda is set by the delegates. The fourday event will kick off with a conference on the first day, where keynote speakers will address issues like IT policies; digital activism; the role of social media in a transitional democracy; why the revolution has succeeded in Tunisia and Egypt and struggled and stalled elsewhere; and other issues. [Read more about this 3rd Arab Bloggers Meeting]
Location: La Cité des Sciences à Tunis
Boulevard 7 novembre 1987 Tunis 1082 – B.P. 114 Tunis 1004
Boulevard 7 novembre 1987 Tunis 1082 – B.P. 114 Tunis 1004
You can proceed to the Tunis Science City
- Metro Line 2 Tunis – Ariana Station Cité (El-Fell) ou 10 Décembre 1948
- By car via le Mohamed Bouazizi and Rue Hédi Karray.
- By bus 6 -6B -18C -47- 27 – 27A -27C- 62- 62A
Day One: October 3rd, 2011
Doors open: 8:30
Start Program: 9:00
End Program: 5:45
Start Program: 9:00
End Program: 5:45
Program Overview:
9:00 – 9:15 Opening
9:15 – 9:45 Rebecca MacKinnon: Fighting for Our Digital Rights: Threats and Opportunities.
Internet activism played an important role in the revolutions of Tunisia and Egypt, and in uprisings around the region. Meanwhile, a global struggle for control of the Internet is raging. It is time to stop debating whether the Internet empowers individuals and societies, and address the more fundamental and urgent question of how technology should be structured and governed to support the rights and liberties of the world’s Internet users. Even though the United States and European governments talk about “Internet freedom,” the truth is that the world’s democratic nations do not have clear answers for how best to balance law enforcement, national security, child protection, and economic interests with human rights and free expression on the Internet. All concerned citizens of the Internet around the world – global “netizens” – have an important role to play.
9:45 – 10:30 Panel Discussion: The Revolution Shall be Twitterised .
Moderator: Amira Al Husseini
Panelists: Sultan Al Qassemi, Manal Hassan, Ahmed Al Omran, Hisham Al Miraat, Ghazi Gheblawi and Razan Ghazzawi.
Panelists: Sultan Al Qassemi, Manal Hassan, Ahmed Al Omran, Hisham Al Miraat, Ghazi Gheblawi and Razan Ghazzawi.
Twitter has played an instrumental role in the Arab revolutions. Many tweeps have worked around the clock, serving as relay stations, amplifying the voices of netizens across the Arab world. We held the megaphone for each revolution starting with Tunisia and then moving to Egypt. Following Egypt, the entire region seemed to explode. How did we manage to continue to cover the news, informing a growing audience of developments on the ground, tweet by tweet, minute by minute? On this panel, where we have tweeps with an overall following of more than 110,000 followers, we will examine different types of Twitter users, the measures they follow to verify their information and the journalism standards and ethics they bring to the table.
Sultan Al Qassemi (@SultanAlQassemi), from the UAE, commands a following of more than 78,000 on Twitter, providing up to the minute commentary on developments across the region; Egyptian Manal Hassan (@Manal) spent her days and nights at Tahrir Square witnessing and tweeting Egypt’s revolution to her 16,000 followers. With 17,000 followers, Saudi Ahmed Al Omran (@ahmed) continues to be a loud voice commenting on the Arab revolutions, surfing through heart-breaking videos from Syria and curating their content for us; Moroccan Hisham Al Miraat (@__Hisham), with almost 6,000 followers, reports on protests at home and the rest of the region from France; Libyan Ghazi Gheblawi (@Gheblawi) amplified news from Libya all the way from London and Syrian Razan Ghazzawi (@RedRazan) continues to use Twitter to tell us about the atrocities being committed by the Syrian regime.
Who are those tweeps? How do they work? Where do they get their information from? How credible is their news? What do they do to ensure that their news is accurate?
10:30 – 10:45 – Coffee Break
10:45 – 11:15 Moez Chakchouk: Towards the Development of internet in Tunisia: New challenges
The Chairman and CEO of the Tunisian Internet Agency (ATI), Moez Chakchouk, will highlight the importance of acting according to a clear strategy that needs to be adopted in the future for the development of Internet and broadband in Tunisia. This strategy should be implemented according to international best practices in the field and by taking into account the current situation of the country in terms of Tunisia’s achievements. We focus on constraints that have hindered more than a decade for any initiative or action from Internet stakeholders including civil society, private sector, public sector, multinational companies and foreign investors, etc. What is noteworthy is to tell the community of bloggers to participate in the dialogue on Internet governance by adopting the principles of neutrality, freedom and openness of Internet as well as considering privacy issues.
11:15 – 11:45 Zeynep Tufekci: Beyond Tahrir: Networked Activism in Post-Revolutionary Transitions
2011 is turning out to be a remarkable year in the Middle East and North Africa region–and beyond. In some countries, citizen movements have already ousted long-standing autocrats (Tunisia, Egypt) while in others we have witnessed an eruption of anti-dictatorship civil strife (Syria, Yemen, Bahrain, Libya and elsewhere). Networked activism played a role in most of these uprisings through multiple means ranging from countering state censorship of news to the supporting of an anti-dictatorship public sphere. However, there are significant differences in the structure of post-revolutionary transitions compared with the anti-dictatorship struggle. In this talk, I will discuss some of these differences and attempt to start a conversation about the role of new technologies in post-revolutionary politics in the 21st century in terms of both opportunities and limitations for networked activism.
11:45 – 12:15 Marek Tuszynski: Get the picture! Images, evidence and activism in times of transition
We all know certain images associated with revolutions, do they have any meaning beyond pure symbolism? What role and function do they play? How do visual communications change when we move away from mass political mobilisation into a context of advocacy and the creation of democratic processes? what can be the role of visualisation and data in these situations?
This talk will present recent examples from the region and ask many questions about the function, role and importance of images and the role of data in times of political and social transition.
12:15 – 12:45 Arturo Buzzolan & Jacob Appelboom: Crash course of Mobile (SS7) privacy and security
The SS7 protocol and network is what allows mobile phone operators to communicate with one another. When the SS7 network was designed and deployed well defined boundaries existed. With the liberalization of the market, these boundaries have been extended beyond a point that was not imagined. In a sense, the walls of the so called “”walled garden”” have been opened.
We will analyze SS7 in relation to GSM networks and in particular how anyone (even a “”non-telco””) is able to locate mobile phones. Some reference to real world examples will be given. People will be educated and made aware of issues related to privacy and security.
12:45 – 2:15 Lunch Break
2:15 – 3:15 Screening of Zero Silence, a documentary about the Free Wor(l)d
Presented by Alexandra Sandels
Zero Silence is a documentary about young people in the Middle East who have grown angry over the authoritarian regimes they live in. These young people are using the Web to bring about change in their societies where free speech is controlled or censored.
Among other topics, the production will explore the impact of the Internet and non-traditional media such as social media and whistle-blowing sites on the Arab world and beyond through a new generation that uses the Web to get the free word out to organize, mobilize, collaborate and fight injustice.
Among other topics, the production will explore the impact of the Internet and non-traditional media such as social media and whistle-blowing sites on the Arab world and beyond through a new generation that uses the Web to get the free word out to organize, mobilize, collaborate and fight injustice.
3:15 – 3:45 Leila Nachawati: Citizen mobilizations and citizen communications: The Spanish 15 M movement and the Arab inspiration
How the Spanish 15 M movement emerged, inspired in the mobilizations South of the Mediterranean. Although the contexts are quite different and the Spanish population does not suffer the repression characteristic of Arab regimes, the way citizens all over Spain broke the wall of apathy taking public spaces back and organizing both online and offline shows a strong influence of the Arab uprisings. Institutional reaction to the movement and the tension between official narratives and decentralized citizen communications is also paralell to this tension during the Arab Spring and a global issue that affects governments and civil societies as a whole.
3:45 – 4:30 Panel Discussion: Tunisian Bloggers & Politics:
Moderator: Malek Khadhraoui
Panelists: Amira Yahyaoui, Riadh Guerfali (Astrubal), Tarek Kahlaoui, Mokhtar Yahyaoui, Mehdi Lamloum
Panelists: Amira Yahyaoui, Riadh Guerfali (Astrubal), Tarek Kahlaoui, Mokhtar Yahyaoui, Mehdi Lamloum
On October 23, 2011, Tunisians will elect a national constituent assembly which will be writing the country’s new constitution. Seven Tunisian bloggers decided to join the election race. With more than 1700 electoral lists inside and outside the country, what will be the chance of the 7 Tunisian bloggers to be elected and what do they want to achieve?
4:30 – 4:45 – Coffee Break
4:45 – 5:30 Panel Discussion: Wikileaks and the Arab Spring: What is the Impact of Information on Social Change?
Moderator: Jillian York
Panelists: Mansour Aziz & Sami Ben Gharbia
Panelists: Mansour Aziz & Sami Ben Gharbia
On November 28th, only two weeks before the Tunisian revolution was sparked on December 17th, and just half an hour after the whistle-blowing site Wikileaks unleashed the cables, the Tunisian collective blog Nawaat launched theTunileaks site and published 17 US embassy cables in which President Ben Ali’s extended family was “often cited as the nexus of Tunisian corruption“. Following Nawaat, the website of Beirut-based al-Akhbar newspaper published dozens of cables from several Arab countries, and the site was forced to shut down following a hack and sophisticated DDoS attack. What was the impact of the release of these diplomatic cables, as well as other subsequent document leaks, on the Arab Spring? Was Wikileaks an ignitor of protest movements regionally and elsewhere as claimed by its video “What Does it Cost to Change the World?”
With two panelists from Wikileaks partners, Tunileaks and al-Akhbar, the panel will discuss the impact of the cables on the Arab spring and shed some light on the events and momentum prior to the spark of the Arab revolution.
5:30 – 5:45 – Closing Discussion
Message de confiance de l’Europe à la nouvelle Tunisie , ou Task Force
- 30/09/2011 - COMMENTAIRE(S)
L’actualité politique et économique en Tunisie a été marquée ces derniers jours par la tenue, les 28 et 29 septembre, de la première réunion du groupe de travail Tunisie – Union Européenne, désormais appelé ‘Task Force’; un évènement de grande importance, vu les enjeux qu’il couve sur les plans politique, social et surtout économique.
Cet évènement a vu défiler de grandes personnalités, à l’instar de la présidente de confédération helvétique Micheline Calmey-Rey, la Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, la baronne Catherine Ashton, Stéphan Füle, le Commissaire chargé de l’élargissement de l’UE, aux côtés du premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi, des ministres des Affaires étrangères, des Finances, du Plan et de la coopération internationale, de l’Agriculture et de l’Environnement, de l’Industrie et de la Technologie et du Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des affaires européennes, de l’Amérique et d’Asie, ainsi que de plusieurs autres hauts responsables tunisiens et européens.
L’Union Européenne (UE), avec le « Task Force » ou « groupe de travail », en français, (quoique la version anglaise ajoute une connotation de pouvoir ou puissance), franchit la deuxième étape dans sa stratégie de collaboration avec «la Tunisie de l’après révolution» ou «la nouvelle Tunisie», puisque Catherine Ashton a déjà visité la Tunisie le 14 février dernier , suivie par le président de la commission européenne, deux membres de la commission ainsi que le président du parlement européen .
Plus concrètement, le Task Force est un programme lancé afin de mettre en place un partenariat privilégié. Ce partenariat visera en particulier le renforcement de la coopération politique, entre le parlement tunisien et européen, le soutien à la démocratisation et l’intégration tunisienne au sein du marché intérieur de l’UE.
Mme Ashton, a donné à l’occasion de la cérémonie de signature de deux conventions de financement, conjointement avec le Premier ministre Béji Caïd Essebsi, un discours récapitulant l’initiative européenne en quelques points. Il s’agit d’aider la Tunisie à: récupérer ses actifs frauduleusement acquis et actuellement sujets à un gel dans un certain nombre de pays européens, faire face aux besoins financiers immédiats de la Tunisie et stimuler l’investissement et par conséquent la croissance et l’emploi. Le potentiel humain en Tunisie, est selon Mme Ashton une richesse qui a besoin d’être valorisée.
Par ailleurs, conscients des besoins urgents de l’économie tunisienne, plusieurs investisseurs ont soutenu le programme de relance économique en mobilisant au total une enveloppe d’un milliard d’euros, dont 100 millions d’euros sous forme de don accordé par l’UE. A ce don, s’ajoutent les 500 millions de dollars accordés à la Tunisie par la Banque Mondiale, la même somme accordée par la Banque Africaine de Développement et les 185 millions d’euros de l’Agence française de Développement.
Un autre accord de don d’un montant de 57 millions d’euros a été signé. Il concerne un programme d’appui aux politiques publiques de gestion des ressources en eau pour le développement rural et agricole. Ce programme vise une meilleure gestion du domaine public hydraulique, la valorisation optimale des eaux pluviales en agriculture et irrigation et la lutte contre la pollution des eaux, notamment par une stratégie d’assainissement en faveur des populations rurales.
Le programme paraît en toute logique attrayant, surtout que l’Europe, comme l’a affirmé Mme Micheline Calmey-Rey, la présidente Suisse, veille à restituer dans les plus brefs délais les fonds bloqués, notamment, dans les banques suisses. Cette restitution joue un rôle apaisant de l’opinion publique tunisienne, car la revanche tant attendue de la Tunisie contre les injustices de l’époque de Ben Ali, semble tourmenter les Tunisiens avant tout avancement dans la construction de la « nouvelle Tunisie ».
D’un autre côté, Bernardino Léon, représentant spécial de l’UE pour la région de la Méditerranée du Sud, a affirmé l’intention claire de l’Europe d’instaurer « un partenariat privilégié », voire même un «statut avancé», tel qu’il est le cas entre l’UE et le Maroc. Si l’on sait que le statut avancé consiste à mettre en place une coopération mieux structurée en matière de politique étrangère de sécurité et de défense, la collaboration entre notre pays et l’UE semble acquérir une dimension multiple, «intelligente», qui dépasse le cadre officiel pour toucher la société civile.
Ces perspectives d’avenir vont-elles se maintenir ou fléchir après les élections ? La question se pose surtout que l’on sait que les résultats des élections, et les partis qui vont accéder au pouvoir ne seront pas forcément favorables à cette coopération. M. Léon a, à ce propos, parlé de «message de confiance». « Nous faisons confiance au peuple tunisien et à ses choix et nous comptons renforcer notre collaboration future», a-t-il affirmé. L’Europe semble vouloir passer un message positif. Ses promesses prennent l’aspect de projets tangibles et concrets. Reste à la Tunisie de savoir profiter intelligemment et dignement de ces opportunités. La Tunisie a su créer le « Printemps arabe », alors, saura-elle commencer « la moisson arabe »?
Dorra Megdiche Meziou
Marie Massard
AIC TUNISIE
Djerba/ Zarzis / Tunis
AIC TUNISIE
Djerba/ Zarzis / Tunis
giovedì 29 settembre 2011
Djerba: dove i miracoli avvengono veramente
Alcuni giorni fa ho lasciato un'appello per aiutare una famiglia libica in difficoltà e Djerba. Due donne e tre bambini. Vittime di uno scontro a fuoco a Zawaria hanno dovuto lasciare il loro paese, la Libia, il 15 agosto. Mehdi 4 anni e mezzo è stato ferito alla testa, un proiettile gli ha frantumato il cranio. Dopo il primo intervento chirurgico nel loro paese, durante la convalescenza, la NATO ha iniziato a bombardare la regione in cui abitano. "La terra trema e Mehdi soffre moltissimo ogni volta che cade una bomba".
Con tutto il coraggio che hanno tovato, le due donne sono partite sole e attraverso Ras Jedir sono arrivate a Tataouine e poi a Djerba. Non appena la CRT di Tataouine mi ha segnalato il caso mi sono messa subito in contatto. Abbiamo cercato di affrontare uno ad uno i mille problemi in mezzo a molte difficoltà.
La cosa piu' triste è stato il contatto con il Consiglio Nazionale di Transizione libico nella persona del loro responsabile a Djerba che ha negato ogni forma di aiuto. Credo di aver chiamato tutti in Tunisia dalle associazioni di volontari ai rappresentanti della Oragnizzazioni Internazionali.
Secondo grande buco nell'acqua è stato il colloquio avuto con i rappresentanti dell'UNHCR di Tunisi. La sola cosa che avevo chiesto, dopo aver speiegato la situazione e inviato una mail con tutti i dettagli del caso, era un numero di telefono della loro sede di Zarzis presso la quale operano 100 addetti. Non ho mai ricevuto nessuna risposta.
Questa famiglia oggi sta bene, ha raggiunto un minimo di equilibrio grazie alla vostra solidarietà. I primi aiuti alimentari sono stati acquistati grazie alle donazioni di Giorgio K. e Gabriella S., le cure mediche sono state garantite da Yvonne V. Superata l'emergenza nell'ultima settimana ho cercato di garantire una continuità all'assistenza sanitaria e su consiglio del Dott. Mongi Presidente del Comitato Regionale della CRT di Medeninne ho incontrato il Direttore dell'Ospedale di Houmt Souk a Djerba che ha preso in carico tutte le cure medice della famiglia per tutto il perdurare della loro permanenza in Tunisia. Mehdi dove sottoporsi quotidianamente a delle cure per lasciare il suo corpo in attività nell'attesa di un secondo intervento durante il quale si cerchrà di rimuovere i frammenti di osso che ancora ha nel cervello e che impediscono di riprendere un minimo delle sue funzioni vitali.
Manca ancora la questione degli alimenti per i quali Nasser, Presidente dell'Associazione per la Salvaguardia dell'Isola di Djerba, provvederà attraverso le donazioni che sono arrivate per i rifugiati in difficoltà. La solidarietà ha vinto ancora una volta sulla burocrazia, stanno arrivando anche i vestiti per i bambini, doni di "mamme" di Djerba.
Con tutto il coraggio che hanno tovato, le due donne sono partite sole e attraverso Ras Jedir sono arrivate a Tataouine e poi a Djerba. Non appena la CRT di Tataouine mi ha segnalato il caso mi sono messa subito in contatto. Abbiamo cercato di affrontare uno ad uno i mille problemi in mezzo a molte difficoltà.
La cosa piu' triste è stato il contatto con il Consiglio Nazionale di Transizione libico nella persona del loro responsabile a Djerba che ha negato ogni forma di aiuto. Credo di aver chiamato tutti in Tunisia dalle associazioni di volontari ai rappresentanti della Oragnizzazioni Internazionali.
Secondo grande buco nell'acqua è stato il colloquio avuto con i rappresentanti dell'UNHCR di Tunisi. La sola cosa che avevo chiesto, dopo aver speiegato la situazione e inviato una mail con tutti i dettagli del caso, era un numero di telefono della loro sede di Zarzis presso la quale operano 100 addetti. Non ho mai ricevuto nessuna risposta.
Questa famiglia oggi sta bene, ha raggiunto un minimo di equilibrio grazie alla vostra solidarietà. I primi aiuti alimentari sono stati acquistati grazie alle donazioni di Giorgio K. e Gabriella S., le cure mediche sono state garantite da Yvonne V. Superata l'emergenza nell'ultima settimana ho cercato di garantire una continuità all'assistenza sanitaria e su consiglio del Dott. Mongi Presidente del Comitato Regionale della CRT di Medeninne ho incontrato il Direttore dell'Ospedale di Houmt Souk a Djerba che ha preso in carico tutte le cure medice della famiglia per tutto il perdurare della loro permanenza in Tunisia. Mehdi dove sottoporsi quotidianamente a delle cure per lasciare il suo corpo in attività nell'attesa di un secondo intervento durante il quale si cerchrà di rimuovere i frammenti di osso che ancora ha nel cervello e che impediscono di riprendere un minimo delle sue funzioni vitali.
Manca ancora la questione degli alimenti per i quali Nasser, Presidente dell'Associazione per la Salvaguardia dell'Isola di Djerba, provvederà attraverso le donazioni che sono arrivate per i rifugiati in difficoltà. La solidarietà ha vinto ancora una volta sulla burocrazia, stanno arrivando anche i vestiti per i bambini, doni di "mamme" di Djerba.
Grazie a tutti ancora, poter contare su persone come voi è veramente una sensazione bellissima. Vi auguro di poter vedere una sola volta il sorriso di uno di questi bambini a cui VOI siete riusciti a dare ancora una speranza.
Marta
The World Health Organisation made the AIDS virus, then put it in a vaccine.
By the 1970s, it was becoming increasingly clear that the population of the Europe and White America was rapidly declining, unless something was done the expanding size of the population of the Third World nations, would become a serious threat to the National Security of the Masonically controlled countries.
The shocking truth about HIV and AIDS (trailer for House of Numbers film):
Depopulation Vaccine Pattern:
Fonte: Mathaba
Western consumer power and productivity would reduce and as a result they would be completely dependent on the 3rd world population. Some how the gap between the Western population and the Third World population had to be a bridge to restore the Western supremacy or more precisely Masonic supremacy at a global scale.
Findings of a Deadly Report
In the 1970s, American President Jimmy Carter commissioned theGlobal 2000 report. The findings of the report blamed virtually all of the world problems on the population growth of non-white people. The report went on as far recommending the elimination of at least two billion people in the Third World Nations of the face of the earth by the year 2000, in order to restore western supremacy.
Interestingly enough also in the 70s the AIDS epidemic broke out claiming huge amounts of life in the Third World Nations as well as amongst the growing Black and Espanic population of America. It was said that the virus originated from green monkeys of the Africa and was later on passed on the local population through either act of sexuality or consuming them as food. From there on AIDS spread like wild fire in the Africa continent, later on to the rest of the world claming Millions of lives. However the story was just a smoke screen.
The reality behind this smoke screen
On June the 2nd, 1988 the Los Angeles Times published an articlerefuting the idea that the Human AIDS virus originated from the Green Monkeys. It uncovered evidence that the DNA composition of AIDS was totally inconsistent with that of green monkeys. In fact it could be proved that the AIDS virus could not be found anywhere in the nature and could only and ever survived in a human biological system.
If the virus didn't exist anywhere in nature then the question is raised that where exactly the virus all of a sudden stand from?
"The world has cancer, and the cancer is man." A. Gregg, Mankind at the Turning Point.
AIDS: a Lab Shot?
On July 4, 1984, The New Delhi Newspaper in the India called The Patriot published an article making the first ever-detailed charges of the AIDS being an "encounter biological warfare agent."
An anonymous American anthropologist was approached, which claimed that the AIDS is genetically engineered at the US Army's biological warfare laboratories at Fort Detrick near Fredrick, Merlin.
Then on October 30, 1985, the Soviet Journal "Lituratania Gazetta", repeated the charges made by the Indian newspaper declaring it an International conspiracy.
Always however was easily passed as a communist media attack by the Masonic West, however on the October the 26th 1986, The Sunday Express became the first Western newspaper to run a front page story confirming the findings of the Indian and Soviet newspapers entitled: "AIDS may be a Lab Shot".
In this article distinguished physicians Dr. John Seal and Prof. Jacob Seagal, the retired Director of the Institute of Biology at Berlin University. Both concluded that the AIDS virus was man-made. The up break of AIDS has been linked to vaccine programs around the world.
"...as radical environmentalists, we can see AIDS not as a problem, but as a necessary solution." Miss Ann Thropy (pseudonym), Earth First! Journal.
The Internationally respected London Times newspaper published an article of the front-page story on the May 11th 1987 entitled:" Small Pox Vaccine triggered AIDS". The article established a direct correlation between the small pox vaccine administered by the World Health Organization (WHO) to an estimated 50 to 70 million people in different Central African countries and the subsequent outbreak of AIDS in those regions.
"I suspect that eradicating small pox was wrong. It played an important part in balancing ecosystems." John Davis, editor of Earth First! Journal.
AIDS: A Final Solution of Today
The WHO is the medical wing of the United Nations. The evidence that AIDS is a genetically engineered virus spread through vaccination programs in the 3rd world counties germ warfare against the innocent and the weak, ended eliminating an entire populous off the face of the earth. AIDS is nothing but the modern day final solution and all of this for the purpose of installing an economic policy, that would give complete global domination to the Masonic West.
"If I were reincarnated, I would wish to be returned to Earth as a killer virus to lower human population levels." Prince Phillip, World Wildlife Fund.
"The extinction of the human species may not only be inevitable but a good thing... This is not to say that the rise of human civilization is insignificant, but there is no way of showing that it will be much help to the world in the long run." Economist editorial.
"Cannibalism is a radical but realistic solution to the problem of overpopulation." Lyall Watson, The Financial Times, 15 July 1995.
However, for the Free Masonic economic domination on its own is not enough. In order to have a Masonic Government at the Head of Global Union under complete economic Union may suffix; but to keep it there it would need a Military Union and that Union would be none other thanTHE UNITED NATIONS.
For further information please read the following articles:
and watch these videos:
Robert Gallo: The Man That Created AIDS:
The World Health Organisation made the AIDS virus, then put it in a vaccine. HIV AIDS was invented in U.S.A by scientists: |
Fonte: Mathaba
mercoledì 28 settembre 2011
TRIPOLI, ABU SLIM, 25 settembre: UN BUCO CON ALCUNE OSSA ANIMALI DIVENTA FOSSA COMUNE
TRIPOLI, ABU SLIM, 25 settembre: UN BUCO CON ALCUNE OSSA ANIMALI DIVENTA FOSSA COMUNE CON OLTRE 1.200 CORPI (o forse 1.700). IL CNT ALLA FINE DEVE AMMETTERE “OSSA TROPPO GRANDI PER ESSERE UMANE. FORSE E’ QUALCOS’ALTRO”. MA MOLTI MEDIA NON SE NE ACCORGONO
Avevano già funzionato benissimo a febbraio le false fosse comuni sul mare di Tripoli: un video e delle foto, il sito americano One day on Earth (http://www.onedayonearth.org/profiles/blogs/mass-burial-tripoli-libya-feb) aveva spacciato per tali il rifacimento di un cimitero avvenuto nell’agosto scorso. Il mondo credette, e anche se in pochi giorni il trucco fu svelato, chi se n’è accorto? Nell’immaginario rimanevano a pesare le “fosse scavate in fretta dai miliziani di Gheddafi” per nascondere parte dei “diecimila morti e 50mila feriti fra i manifestanti”, cifre sparate da un twitter della saudita Al Arabiya il 22 febbraio, fonte un sedicente membro libico del Tribunale penale internazionale, il quale ultimo lo sconfessava il giorno dopo, ma sempre invano.
Come ha insegnato la propaganda nazista, dire menzogne enormi e ripeterle come un disco rotto paga; le smentite non saranno udite.
Adesso, forse poiché non ancora tutti i membri belligeranti della Nato hanno deciso il rinnovo dell’adesione alla Operazione Unified Protector, quella sì già rinnovata dalla Nato per gli ultimi tre mesi di quest’anno, era forse utile un’altra notizia della serie “demonizza il nemico per giustificare la presenza umanitaria internazionle e legittimare ulteriormente il nuovo regime libico”. Ed ecco che domenica 25, tal Salem Fergani membro del Tnc di Abdel Jalil (dal lontano febbraio autonominatosi “unico rappresentante del popolo libico”, poi via via riconosciuto da vari paesi), tira fuori dal cappello di prestigiatore (in dotazione a tutti i membri del Cnt, pare) un altro orrore: una fossa comune di prigionieri uccisi. La prima forse a riferire con gioia è al Jazeera che senza alcun dubbio titola nella versione inglese (http://english.aljazeera.net/news/africa/2011/09/20119251823889148.html) “Mass grave of Libyan prisoners found”. Il pezzo sul sito annuncia/denuncia: “Trovata una fossa comune con i resti di 1.700 prigionieri uccisi. La notizia è arrivata domenica mentre centinaia di combattenti del Cnt entrano a Sirte, che gli aerei Nato hanno bombardato due volte nella giornata”. Ovviamente Al Jazeera non si fa alcun problema per la città assediata, centrata dai Grad (quando li lanciavano i lealisti, la Nato li bombardava a tutto spiano perché sono un’arma indiscriminata e dunque “minaccia ai civili”), Sirte e le altre città bombardate e piene di civili. E sulla fossa prosegue: “Khalid Sharif, portavoce del consiglio militare del Cnt, dice: ‘abbiamo trovato il luogo dove tutti quei martiri sono sepolti’ aggiungendo che è ‘la prova degli atti criminali del regime di Gheddafi’”. Una prova necessaria. E Salim Al Ferjani, membro del Comitato nominato dal Cnt per identificare i resti, precisa: “Hanno infierito con l’acido sui corpi, per eliminare le tracce”. Non è male evocare una crudeltà ulteriore.
Poi il Cnt pensa bene di portare i giornalisti sul posto. eD ecco cosa vede la Cnn, non certo filo-Gheddafi: non le ossa di migliaia di persone ma alcune ossa di animali senza nessuno scavo. La prima versione dell’articolo della Cnn, visibile fino a lunedì mattina, riferiva la dichiarazione del Cnt ma poi aggiungeva: “Non è chiaro se il sito sia una fossa comune, perché non ci sono stati scavi. Hanno mostrato ossa ai media, ma dei medici lì presenti con lo staff della Cnn hanno sostenuto che non sono ossa umane”. Poi questa frase, nell’articolo di cui al link http://www.cnn.com/2011/09/25/world/africa/libya-mass-grave/index.html?hpt=wo_c2 toglie il riferimento ai medici ma lascia i dubbi e diventa: “Il Cnt sospetta si tratti di una fossa comune, benché non ci siano stati scavi e non siano stati trovati resti umani. Un team della Cnn è stato portato sul posto, un campo fangoso, con latri media, e ha trovato solo ossa apparentemente animali”.
Non finisce qui: la Cnn precisa che secondo i “rivoluzionari” di Abdel Jalil il sito è stato individuato il 20 agosto. Allora perché la notizia fa scalpore adesso?
Ma il più bello deve ancora venire. Dopo qualche ora la Cnn aggiorna lo stesso link e si può leggere questo: “Il Cnt ha spiegato ai reporter che alcune ossa trovate sono in effetti troppo grandi per essere umane. Per il Cnt, Jamal Ben Noor ammette penosamente che “il sito potrebbe essere qualcos’altro, stiamo investigando”.
Aspettiamo il prossimo colpo di scena.
Eppure ore dopo questa penosa smentita, Repubblica ancora manteneva sul suo sito (http://www.repubblica.it/esteri/2011/09/25/news/tripoli_trovata_fossa_comune_1200_cadaveri_tra_prigionieri_e_insorti-22199360/) quanto tratto il giorno prima da Al Jazeera, come fonte sacra: “Una fossa comune con 1200 cadaveri è stata trovata nei pressi della prigione di Abu Salim. Lo riporta la tv qatariota (dal sito definita “panaraba”) Al Jazeera, confermando la notizia senza però fornire ulteriori dettagli”. (Il corsivo è nostro!). Poi Repubblica.it aggiunge di suo che fra i cadaveri ci sarebbero non solo i prigionieri del 1996 ma anche gli insorti di adesso.
Repubblica cartaceo dedica tutta la pagina 17 del 26 settembre, a firma Renato Caprile da Tripoli, alla triste scoperta: ”1.700 cadaveri” (come se ogni cadavere fosse già lì, in evidenza sotto l’occhio del reporter), “una delle più agghiaccianti fosse comuni mai scoperte”. Il giornalista è portato sul posto a vedere il “cimitero senza lapidi” che “attivisti del Cnt” (attivisti, una bella definizione, non come mercenari o miliziani) hanno portato “ieri” alla luce. “La prova di un massacro”: un’altra delle pistole fumanti così ecessarie a questa guerra. Ed ecco, scrive Caprile, “brandelli di stoffa intrisi di sangue e scoloriti dal tempo” (un armato del Cnt ha trovato “stringe al petto come una reliquia” proprio la tuta con il nome del suo vecchio amico Abdul Salem, il nome c’è ancora e così il foro del proiettile che l’ha ucciso 15 anni fa; l’ha trovata “come per miracolo”: già) : “la prova di un massacro”. Insieme a “teschi, femori, tibbie, costole ammucchiati qua e là alla rinfusa”.
Del resto, qualche settimana fa Repubblica.it parlava della denuncia delle amazzoni di Gheddafi (“Lui e tutti i suoi figli e i suoi funzionari ci stupravano”: un altro classico della guerra in Libia), senza controllare la fonte dalla quale proveniva, una fonte screditatissima dalla stessa Onu. E’ quella psicologa di Bengasi, la Sergewa, dai cui era partita tutta la campagna diffamatoria nei confronti dei “mercenari di Gheddafi stupratori di massa”, campagna rivelatasi falsa. Repubblica non ricordava che la psicologa era già stata sbugiardata dall’inviato dell’Onu e da Amnesty. La quale ultima pure non è certo filoGheddafi. Ad esempio Amnesty, che a gran voce e a lungo ha denunciato l’assedio a Misurata da parte dei lealisti – vedi il rapporto Misrata under Siege – da settimane tace sugli assedi alle città lealiste, che la Nato bombarda e il Cnt attacca dichiaratamente con Grad, missili che la Nato stessa chiama “armi indiscriminate”. Minaccia ai civili.
Marinella correggia
lunedì 26 settembre 2011
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Fonte: acus.org
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fonte: The Tripoli Post 08/09/2011 13:39:00 A Libyan woman walks by photos of people killed during the fighting between rebels...