TUNIS (TAP) - Le centre de Tunisie pour la liberté de la presse a inauguré, samedi après-midi, son nouveau siège à Tunis, par une manifestation dédiée à l'image, avec au programme, la projection d'un documentaire ''le dernier allié de Kadhafi'' du réalisateur tunisien Zouheir Latif et une exposition photographique de Aymen Omrani et Zied Ben Romdhane.
A l'ouverture la cette manifestation, Mahmoud Dhaouadi président du centre, a fait remarquer que l'image a joué un rôle crucial dans la chute des régimes tunisien et égyptien, d'où la nécessité, selon lui, d'intensifier le travail de conservation et d'archivage de toutes les productions réalisées pendant la révolution pour conserver ce patrimoine et le protéger de toute altération.
Les journalistes et les photographes se sont transformés en véritables soldats pour capter les meilleures images au péril de leur vie, a-t-il observé.
Devant une salle comble, Zouheir Latif réalisateur du documentaire ''Le dernier allié de Kadhafi'' a fait savoir que son film est une production de la BBC et qu'il sera diffusé, vendredi prochain à 20h sur cette chaîne.
Ce documentaire de 45 minutes, est une enquête d'investigation qui démontre l'implication du régime de Ndjamena (Tchad) dans les évènements sanglants qui se poursuivent encore en Libye, notamment à travers les mercenaires tchadiens connus sous le nom des casques jaunes et qui ont perpétré des crimes odieux contre la population civile libyenne.
Ce documentaire prend départ du point de passage de Dhehiba à l'extrême sud-est de la Tunisie pour s'enfoncer dans le territoire libyen, en passant par Nalout et d'autres localités tombées sous le commandement des insurgés. Le réalisateur livre des images de miliciens tchadiens capturés par les insurgés.
Les témoignages des prisonniers se succèdent confirmant leur enrôlement par les sbires de Kadhafi et les intermédiaires tchadiens.
Parmi les témoignages troublants, ceux des membres du ''Mouvement de la Justice et d'égalité'' qui confirment la collaboration du chef de leur mouvement et son soutien à Kadhafi. Ils livrent aussi dans ce documentaire un témoignage selon lequel, les enfants n'ont pas échappé à l'enroulement, précisant que plus de 120 enfants ont été envoyés en Libye en tant que mercenaires.
Un autre témoignage clé est celui du journaliste et militant des droit de l'homme, Michael N. Didama qui a passé plusieurs années dans les prisons de Ndjamena et dont la maison a même été attaquée en 2007 dans une tentative d'intimidation du pouvoir en place.
Selon lui, le régime de Ndjamena doit sa longévité au soutien de Kadhafi et son aide notamment pendant l'attaque du palais présidentiel par les rebelles en 2008. Et c'est ce qui explique le soutien actuel du Tchad au régime de Kadhafi.
Le documentaire est riche en témoignages accablants et en images insoutenables.
A l'ouverture la cette manifestation, Mahmoud Dhaouadi président du centre, a fait remarquer que l'image a joué un rôle crucial dans la chute des régimes tunisien et égyptien, d'où la nécessité, selon lui, d'intensifier le travail de conservation et d'archivage de toutes les productions réalisées pendant la révolution pour conserver ce patrimoine et le protéger de toute altération.
Les journalistes et les photographes se sont transformés en véritables soldats pour capter les meilleures images au péril de leur vie, a-t-il observé.
Devant une salle comble, Zouheir Latif réalisateur du documentaire ''Le dernier allié de Kadhafi'' a fait savoir que son film est une production de la BBC et qu'il sera diffusé, vendredi prochain à 20h sur cette chaîne.
Ce documentaire de 45 minutes, est une enquête d'investigation qui démontre l'implication du régime de Ndjamena (Tchad) dans les évènements sanglants qui se poursuivent encore en Libye, notamment à travers les mercenaires tchadiens connus sous le nom des casques jaunes et qui ont perpétré des crimes odieux contre la population civile libyenne.
Ce documentaire prend départ du point de passage de Dhehiba à l'extrême sud-est de la Tunisie pour s'enfoncer dans le territoire libyen, en passant par Nalout et d'autres localités tombées sous le commandement des insurgés. Le réalisateur livre des images de miliciens tchadiens capturés par les insurgés.
Les témoignages des prisonniers se succèdent confirmant leur enrôlement par les sbires de Kadhafi et les intermédiaires tchadiens.
Parmi les témoignages troublants, ceux des membres du ''Mouvement de la Justice et d'égalité'' qui confirment la collaboration du chef de leur mouvement et son soutien à Kadhafi. Ils livrent aussi dans ce documentaire un témoignage selon lequel, les enfants n'ont pas échappé à l'enroulement, précisant que plus de 120 enfants ont été envoyés en Libye en tant que mercenaires.
Un autre témoignage clé est celui du journaliste et militant des droit de l'homme, Michael N. Didama qui a passé plusieurs années dans les prisons de Ndjamena et dont la maison a même été attaquée en 2007 dans une tentative d'intimidation du pouvoir en place.
Selon lui, le régime de Ndjamena doit sa longévité au soutien de Kadhafi et son aide notamment pendant l'attaque du palais présidentiel par les rebelles en 2008. Et c'est ce qui explique le soutien actuel du Tchad au régime de Kadhafi.
Le documentaire est riche en témoignages accablants et en images insoutenables.
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