Ben Ali récidive avec une nouvelle missive, aujourd'hui, relayée par son avocat français Me Jean-Yves Le Borgne et adressée à l'agence Reuters.
Dans ce communiqué, faisant suite à la condamnation, lundi par contumace, des deux époux à 35 ans de prison et au versement d'une amende de 91 millions de dinars, Ben Ali "constate qu'au terme d'une parodie de justice, dont le seul mérite fut la brièveté - à moins qu'il ne faille plutôt parler de précipitation -, il a été condamné à une peine d'élimination". Il ajoute que "cette formule de liquidation politique, confiée à la justice des vainqueurs, exprime la haine aveugle du passé qui masque mal l'absence de toute vision d'avenir".
Nous assistons à un bombardement de messages de la part du président déchu faisant penser à la période pré-révolutionnaire où, non content de maitriser les médias, il les monopolisait.
Cette fois-ci, il n'utilise plus les journaux tunisiens mais les entités médiatiques internationales telles que Reuters ou l'AFP, aboutissant au même résultat: des photos de Ben Ali à la Une de nos supports (ndlr peut être devrions-nous cesser d'ailleurs sur Webdo de relayer ces messages !).
Dans ce même communiqué, Ben Ali émet l'espoir «que la sérénité sera bientôt retrouvée, que la concorde nationale se réinstallera et que la Tunisie s'engagera à nouveau sur le chemin de la modernité». A qui s'adresse-t-il donc ? Entend il rassurer ses quelques partisans encore présents sur la place ?
Fonte: Webdo
Dans ce communiqué, faisant suite à la condamnation, lundi par contumace, des deux époux à 35 ans de prison et au versement d'une amende de 91 millions de dinars, Ben Ali "constate qu'au terme d'une parodie de justice, dont le seul mérite fut la brièveté - à moins qu'il ne faille plutôt parler de précipitation -, il a été condamné à une peine d'élimination". Il ajoute que "cette formule de liquidation politique, confiée à la justice des vainqueurs, exprime la haine aveugle du passé qui masque mal l'absence de toute vision d'avenir".
Nous assistons à un bombardement de messages de la part du président déchu faisant penser à la période pré-révolutionnaire où, non content de maitriser les médias, il les monopolisait.
Cette fois-ci, il n'utilise plus les journaux tunisiens mais les entités médiatiques internationales telles que Reuters ou l'AFP, aboutissant au même résultat: des photos de Ben Ali à la Une de nos supports (ndlr peut être devrions-nous cesser d'ailleurs sur Webdo de relayer ces messages !).
Dans ce même communiqué, Ben Ali émet l'espoir «que la sérénité sera bientôt retrouvée, que la concorde nationale se réinstallera et que la Tunisie s'engagera à nouveau sur le chemin de la modernité». A qui s'adresse-t-il donc ? Entend il rassurer ses quelques partisans encore présents sur la place ?
Fonte: Webdo
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