Al Fajr 21.06.2011
Dans des déclarations au journal Algérien AlFajr, l’ambassadeur du royaume de l’Arabie Saoudite en Algérie aurait affirmé que son pays respecte la volonté du peuple tunisien, et que l’accueil de Ben Ali a été fait dans le respect des habitudes d’hospitalité du royaume.
Ces déclarations signifieraient-elles pour autant que l’Arabie Saoudite serait prête à extrader ben Ali, pas si sûr.
N’empêche, ces déclarations arrivent après la première condamnation de Ben Ali par la justice tunisienne et coincident avec la déclaration de l’avocat de Ben Ali qui conseillait à son client de changer d’asile et d’aller vers une autre destination, de préférence en Europe.
Tunisivisions 22.06.2011
Dans notre article publié hier, nous voulions annoncer l’extradition de BEN ALI comme n’étant pas un conte de fée, mais aujourd’hui nous sommes obligés de nous rendre à l’évidence, l’information était fabriquée par le quotidien algérien Al Fadjr.
Suite à cette information, le journal électronique "Elaph" établi à Londres a pu contacter M. Sami Assalah, ambassadeur saoudien à Alger et là, le diplomate nous coupe l’herbe sous les pieds. Voici son explication :
‘’Depuis son existence, le Royaume d’Arabie saoudite n’a jamais refusé le séjour à qui le lui demande. Les déclarations publiées par Al Fadjr et qui ont été attribuée à ma personne sont dénuées de tout fondement et je les réfute en bloc. Je n’ai jamais fait de telles déclarations concernant la disposition de l’Arabie saoudite à extrader les présidents tunisien et yéménite.
Le fait est que durant l’ouverture de la semaine culturelle de Tlemcen, ville choisie comme Capitale culturelle islamique en 2011, des rencontres ont eu lieu entre plusieurs ambassadeurs, hommes d’affaires et hautes personnalités et les discussions ont tourné autour des cas Ben Ali et Ali Abdallah Salah.
J’avais dit aux présents, devant une vingtaine de journalistes, que mon pays respecte le droit des peuples à décider de leur avenir choisir le régime qui leur convient. Et comme l’Arabie saoudite refuse toute ingérence dans ses affaires, elle refuse aussi de s’ingérer dans les affaires des autres.
Pour le cas de Zine El Abidine Ben Ali, il bénéficie d’un séjour qu’on ne peut ne pas lui accorder, car l’Arabie saoudite ne l’a jamais refusé à personne. Quant à Ali Abdallah Salah, il s’agit d’une action humanitaire et dès qu’il sera rétabli il regagnera son pays.
D’ailleurs, de tous les médias présents ce jour-là, Al Fadjr est le seul organe de presse qui a publié cette fausse déclaration. Je précise aussi que l’Arabie saoudite ne tolère pas ce journal algérien qui s’est toujours attaqué aux symboles du royaume et à ce sujet nous avons plusieurs plaintes déposées contre lui auprès du ministère des Affaires étrangères algérien.
J’ajoute que ce journal n’a aucune popularité et n’a même pas de lecteurs et je le considère comme -Journal jaune-’’.
En conclusion, nous considérons, nous, Tunivisions, que l’extradition de BEN ALI et de son épouse n’aurait pas lieu de sitôt, pour ne pas dire qu’elle pourrait NE JAMAIS AVOIR LIEU.
A.Chennoufi
fonte: Tunisivisions
Dans des déclarations au journal Algérien AlFajr, l’ambassadeur du royaume de l’Arabie Saoudite en Algérie aurait affirmé que son pays respecte la volonté du peuple tunisien, et que l’accueil de Ben Ali a été fait dans le respect des habitudes d’hospitalité du royaume.
Ces déclarations signifieraient-elles pour autant que l’Arabie Saoudite serait prête à extrader ben Ali, pas si sûr.
N’empêche, ces déclarations arrivent après la première condamnation de Ben Ali par la justice tunisienne et coincident avec la déclaration de l’avocat de Ben Ali qui conseillait à son client de changer d’asile et d’aller vers une autre destination, de préférence en Europe.
Tunisivisions 22.06.2011
Dans notre article publié hier, nous voulions annoncer l’extradition de BEN ALI comme n’étant pas un conte de fée, mais aujourd’hui nous sommes obligés de nous rendre à l’évidence, l’information était fabriquée par le quotidien algérien Al Fadjr.
Suite à cette information, le journal électronique "Elaph" établi à Londres a pu contacter M. Sami Assalah, ambassadeur saoudien à Alger et là, le diplomate nous coupe l’herbe sous les pieds. Voici son explication :
‘’Depuis son existence, le Royaume d’Arabie saoudite n’a jamais refusé le séjour à qui le lui demande. Les déclarations publiées par Al Fadjr et qui ont été attribuée à ma personne sont dénuées de tout fondement et je les réfute en bloc. Je n’ai jamais fait de telles déclarations concernant la disposition de l’Arabie saoudite à extrader les présidents tunisien et yéménite.
Le fait est que durant l’ouverture de la semaine culturelle de Tlemcen, ville choisie comme Capitale culturelle islamique en 2011, des rencontres ont eu lieu entre plusieurs ambassadeurs, hommes d’affaires et hautes personnalités et les discussions ont tourné autour des cas Ben Ali et Ali Abdallah Salah.
J’avais dit aux présents, devant une vingtaine de journalistes, que mon pays respecte le droit des peuples à décider de leur avenir choisir le régime qui leur convient. Et comme l’Arabie saoudite refuse toute ingérence dans ses affaires, elle refuse aussi de s’ingérer dans les affaires des autres.
Pour le cas de Zine El Abidine Ben Ali, il bénéficie d’un séjour qu’on ne peut ne pas lui accorder, car l’Arabie saoudite ne l’a jamais refusé à personne. Quant à Ali Abdallah Salah, il s’agit d’une action humanitaire et dès qu’il sera rétabli il regagnera son pays.
D’ailleurs, de tous les médias présents ce jour-là, Al Fadjr est le seul organe de presse qui a publié cette fausse déclaration. Je précise aussi que l’Arabie saoudite ne tolère pas ce journal algérien qui s’est toujours attaqué aux symboles du royaume et à ce sujet nous avons plusieurs plaintes déposées contre lui auprès du ministère des Affaires étrangères algérien.
J’ajoute que ce journal n’a aucune popularité et n’a même pas de lecteurs et je le considère comme -Journal jaune-’’.
En conclusion, nous considérons, nous, Tunivisions, que l’extradition de BEN ALI et de son épouse n’aurait pas lieu de sitôt, pour ne pas dire qu’elle pourrait NE JAMAIS AVOIR LIEU.
A.Chennoufi
fonte: Tunisivisions
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