giovedì 4 agosto 2011

Pétrolier appartenant au régime libyen a été saisi par les rebelles


Le «Carthagène», pétrolier appartenant au régime libyen a été saisi par les rebelles au large de Tripoli. le bateau a accosté à Benghazi, fief du Conseil national de transition.


Le «Carthagène», navire de 200 mètres de long, est arrivé peu après midi à Benghazi, la «capitale» du mouvement rebelle. (photo: AFP)


Un pétrolier transportant 37 000 tonnes de carburant a accosté jeudi dans le port de Benghazi, dans l'est de la Libye. Les rebelles à bord ont affirmé avoir saisi ce bateau propriété du régime libyen au large de Tripoli.

Le «Carthagène», navire de 200 mètres de long, est arrivé peu après midi à Benghazi, la «capitale» du mouvement rebelle, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

Un officier rebelle, qui assure avoir participé à l'opération et s'exprimant sous couvert de l'anonymat, a affirmé que le bateau avait été intercepté il y a deux jours «au large de Tripoli», grâce «à l'aide de l'OTAN».

«Nous l'avons rejoint puis arraisonné avec un autre navire, le Nour», a expliqué cet officier.

Autre bateau récent

«Nous n'avons pas eu à faire usage de la force, les menaces ont suffi», a-t-il précisé.

Le navire, dont la ligne de flottaison indique clairement qu'il est chargé au maximum de sa capacité, transporte 37 000 tonnes de carburant, a également ajouté cette même source.

Deux drapeaux aux couleurs de la Libye rebelle - rouge, noir et vert - flottant sur ses mâts, le Carthagène a fait sonner sa corne de brume en entrant dans les eaux du port. Son arrivée a provoqué de brèves démonstrations de joie à terre parmi les ouvriers et employés présents sur le port.

Un autre pétrolier, le Anwar Afriqya, avait lui été capturé en mer à la mi-mars par les rebelles avec 25'000 tonnes de carburant alors qu'il faisait route depuis la Grèce vers Tripoli.

Suggestion lancée

Propriété du gouvernement libyen et immatriculé en Libye, le Carthagène faisait lui route de Malte vers la capitale libyenne, selon l'officier rebelle.

L'immense inscription GNMTC, pour «General National Maritime Transport Company», en blanc sur le fond noir de la coque, indique clairement que le navire fait partie de la flotte de pétroliers propriétés de l'Etat libyen.

Un officier de l'OTAN au centre opérationnel de Naples, le colonel Roland Lavoie, a simplement indiqué à l'AFP que le Carthagène avait été intercepté par l'Alliance atlantique mais autorisé à poursuivre sa route vers Benghazi après que le commandant eut répondu à une série de questions.

Souhait par Tripoli

La perte de ce cargo est un coup dur pour Tripoli, où les habitants souffrent de pénuries de carburant en raison des combats et des sanctions internationales.

Par ailleurs, le fils du dirigeant libyen, Seïf al-Islam tente de semer la zizanie parmi les rebelles en affirmant que les fidèles de Mouammar Kadhafi discutent avec eux pour isoler les éléments libéraux de la rébellion.

Le quotidien «New York Times», qui rapporte les propos de Seïf al- Islam Kadhafi, écrit avoir obtenu la confirmation des contacts par un responsable islamiste mais celui-ci a nié toute division entre rebelles.

En revanche, le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion libyenne, a entamé jeudi à Benghazi des négociations avec des représentants des tribus, après l'assassinat du chef d'état-major rebelle, le général Abdel Fatah Younès, ont dit des sources concordantes.

Et les autorités libyennes ont elles accusé jeudi un raid de l'OTAN d'être à l'origine de l'explosion qui a détruit une maison et tué une femme et ses deux enfants dans un quartier à l'ouest de Zliten, ville disputée à 150 km à l'est de Tripoli.

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