mercoledì 3 agosto 2011

Washington pourrait jouer la carte « d’Ennahdha »


Des hommes de politique comme Kamel Morjane ou encore Mohamed Jegham, qui ont fait leurs temps sous Ben Ali, peuvent-ils jouer un rôle dans une Tunisie post-révolution ?
Pour plusieurs Tunisiens, il est inadmissible que des anciens de Ben Ali gouvernent aujourd'hui, mais pour une autre frange plus avertie, tout est possible tant que les Américains en ont décidé ainsi !
Cette idée nous mène à la conclusion hâtive que des hommes comme Morjane et Jegham sont appréciés par la Maison-Blanche et que, peut-être, aucun autre parti d’idéologie opposée aux valeurs et aux principes des Américains ne peut avoir le soutien de la première puissance mondiale. Donc à première vue, tout parti islamiste, dont "la façon de vivre" fait tant peur aux Américains, est exclu !
Cette conclusion est fausse si on en croit les révélations d'algerie-focus. En effet, selon le média algérien "six ans avant la chute de Ben Ali, Washington préparait déjà la carte islamiste pour la Tunisie".
En effet, d’après Algérie-Focus, c’est Redwan Masmoudi, un ingénieur tunisien vivant aux États-Unis, qui a été le lien, dès 2005, entre «des diplomates américains et des représentants de mouvements islamistes tunisiens». Et le site d’ajouter : «Financé entre autres par le département d’État américain, Masmoudi fonde en 1999, le Centre for the Study of Islam & Democracy (CSID), genre de think thank qui prône le dialogue entre laïcs et islamistes». Il a même, en 2006, mis en relation directe une envoyée spéciale américaine avec Hamadi Jebali, d’Ennahdha, alors que celui-ci était en… résidence surveillée.
D’autre part, Hamadi Jebali, invité à participer à un forum organisé par le CSDI, le 9 mai dernier à Washington, a pu avoir des rendez-vous, toujours selon Algérie-Focus, avec Joe Libermann, du Sénat américain, John Macain le républicain et John Kerry le démocrate, mais également avec Margaret Nardi, directrice de l’office of Maghreb affairs.
Algérie-focus n'est pas la seule à s'aventurer dans ces révélations. Maghreb Confidentiel, dans un article publié le 25 mai 2011 et intitulé "Washington prêt à jouer la carte de l'islam soft", avait déjà avancé que " Washington multiplie les appels du pied en direction du mouvement de Rached Ghannouchi, qui caracole en tête des sondages".

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