sabato 27 agosto 2011

Six Mercedes blindées ont franchi les frontières vendredi : Kadhafi dans le désert algérien ?


Voilà une information qui jettera encore une cuillère d’huile sur le feu. Un convoi de six Mercedes blindées, qui pourrait transporter de hauts responsables libyens, voire le dirigeant en fuite Mouammar Kadhafi lui-même, est passé vendredi de Libye en Algérie, a affirmé l'agence officielle égyptienne Mena, citant une source militaire libyenne rebelle.
 Il n'a pas été possible dans l'immédiat de confirmer cette information auprès de sources algériennes ou libyennes.
« Six Mercedes blindées sont entrées ce matin vendredi dans la ville de Ghadamès », a affirmé la Mena en citant une source du conseil militaire libyen dans cette localité, située à la frontière avec l'Algérie. Les voitures ont été escortées jusqu'à leur entrée en Algérie par une « brigade » (katiba) militaire loyaliste, a-t-elle poursuivi, en ajoutant que les rebelles n'avaient pas pu les pourchasser en raison d'un manque de munitions et d'équipements.
« On pense qu'elles (les voitures) transportent de hauts responsables libyens, possiblement Kadhafi et ses fils », a poursuivi cette source.
 
 
Mouammar Kadhafi reste introuvable depuis que les rebelles ont pris la capitale libyenne Tripoli. Depuis la chute du QG du guide, les rebelles ont mis à prix sa tête pour 1,7 millions de dollars.
Si Mena affirme que Kadhafi se dirige vers l’Algérie, l’Elysée pense qu’il se trouve à Syrte, selon le Parisien.  Des proches du président français Nicolas Sarkozy , qui utilisent le conditionnel, affirment au journal que le colonel aurait été localisé à Syrte, sa ville natale et un des bastions du régime. La ville a fait l'objet de bombardements de l'OTAN.
 
Tensions entre Alger et le CNT
 
La nouvelle d’une éventuelle fuite de Kadhafi vers l’Algérie intervient dans un contexte de tensions entre les autorités algériennes et le CNT (Conseil national de transition) libyen.
Invité par la chaîne BBC jeudi 25 août à commenter la décision des autorités algériennes de ne pas reconnaître pour l’heure le CNT, Ahmed Omar Bani, colonel et porte-parole des forces rebelles libyennes, a été cinglant à l’égard du président Bouteflika.
«Nous n’avons pas besoin que Bouteflika nous reconnaisse personnellement. Le peuple algérien s’en est déjà chargé. Il nous suffit de constater que le (grand) peuple algérien, lui, nous reconnaît, et nous prend pour exemple », a-t-il affirmé
Alger conditionne la reconnaissance officielle du CNT à l’engagement de celui-ci à lutter contre Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI). Ce qui irrite fortement les représentants des rebelles. « Cette histoire d’Al Qaîda en Libye n’est qu’un tissu de mensonges, car Al Qaîda n’existe pas en Libye, explique Omar Banni. Nous ne pouvons pas, par conséquent, faire la guerre à un ennemi qui n’existe ni sur le terrain et encore moins dans nos esprits.»
« Le peuple algérien sait que nous l’avons soutenu dans sa terrible épreuve pendant la guerre de Libération nationale, et qu’en Algérie sont disséminés des cimetières où reposent des combattants libyens morts pour défendre la dignité, la terre d’Algérie et sa liberté. Le peuple algérien nous a déjà honorés de sa reconnaissance et le fait que M. Bouteflika ne nous reconnaisse pas, ne changera rien », a-t-il ajouté.
 
Source : dna-algerie.com

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