Tataouine, 16 luglio 2011 |
Nous apprenons par l’AFP que Bernard-Henri Lévy est de nouveau en Libye. Cette fois, dans le Djebel Nafoussa, cette zone montagneuse, au sud de Tripoli, où la France a récemment parachuté une quarantaine de tonnes d’armes. Par son bureau de Paris, j’apprends qu’il est accompagné d’un photographe et d’un cameraman. J’apprends aussi qu’il a pu s’entretenir, sans la présence de leurs geôliers, avec plusieurs soldats de Kadhafi faits prisonniers par les rebelles. J’apprends qu’il a vu, et fait parler, des mercenaires tchadiens, maliens, nigériens, soudanais, capturés par les insurgés. Et j’apprends aussi, comme le confirme d’ailleurs, la dépêche AFP qu’il est allé sur la première ligne de front, Goualich, à portée de Tripoli.
Les photos de ce voyage-ci, toujours signéesMarc Roussel, seront mises en ligne ultérieurement.
in extenso la dépêche de l’AFP :
ZENTEN (Libye) – AFP – La rébellion libyenne n’acceptera jamais de négociations politiques tant que Mouammar Kadhafi et sa famille seront au pouvoir, a déclaré l’écrivain français Bernard-Henri Lévy, défenseur des rebelles libyens qu’il a rencontrés vendredi dans l’ouest du pays.
Les seules négociations qu’il y aura, ce sera quand la guerre sera finie ce qui veut dire quand Kadhafi et sa famille ne seront plus au pouvoir, mais les Libyens n’accepteront jamais de négociations avant ces préconditions, a-t-il déclaré à quelques médias dont l’AFP après avoir rencontré des responsables civils et militaires de Zenten, centre névralgique de la rébellion dans l’Ouest.
Les contacts politiques, bien sûr qu’à un moment donné quand Kadhafi et son gang seront partis, bien sûr qu’il faudra une solution politique, c’est quoi une solution politique sinon la paix, a dit M. Lévy.
Mais je crois que c’est prématuré d’en parler, a ajouté le philosophe qui faisait sa quatrième visite en Libye où il entretient des contacts réguliers avec les responsables du Conseil national de transition (CNT) de Benghazi, fief de la rébellion dans l’est du pays.
La France et le régime de Tripoli ont émis mardi quelques signaux sur la possibilité d’une solution politique qui mettrait un terme à la guerre en Libye, où les Occidentaux sont menacés d’enlisement.
Les hommes que j’ai vus là, pour eux l’idée d’une solution politique qui braderait leur combat, qui les relivrerait à la soldatesque de Kadhafi serait insupportable, a poursuivi l’intellectuel qui a passé une heure sur la ligne de front à Goualich, à une centaine de km au sud-ouest de Tripoli.
Il a dit avoir vu des bon combattants qui ont une rage de vaincre, une rage de libérer leur pays et qui semblent être en mesure, avec l’appui de l’Otan de gagner. Cette guerre, je pense qu’ils la gagneront, a-t-il déclaré estimant peut-être qu’ils ont besoin d’une meilleure coordination avec l’Otan.
M. Lévy, qui a également rencontré des prisonniers kadhafistes dans une prison de Zenten, a indiqué avoir vu beaucoup de mercenaires venant notamment du Tchad et du Mali. L’idée que l’armée de Kadhafi est une armée de mercenaires n’est pas une légende, a-t-il déclaré.
Fonte: bernard-henri-levy.com
http://www.marcroussel.com
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