mercoledì 20 luglio 2011

Vue par Associated Press et AFP la rencontre de Sarkozy et des chefs rebelles de Misrata

PARIS (AP) — Des représentants militaires de l’insurrection libyenne à Misrata sont venus demander de l’aide de Nicolas Sarkozy mercredi à Paris. Ils souhaitent notamment que le président français fasse pression sur les « alliés arabes » pour qu’ils fournissent des armes, selon le philosophe Bernard-Henri Lévy, proche de l’opposition libyenne, qui a assisté à l’entretien.
La délégation était composée du général Ramadan Zarmuh, le colonel Ahmed Hashem et de Suleiman Fortia, représentant du Conseil national de transition (CNT) à Misrata, troisième ville du pays avec 300.000 habitants et dernière cité de l’ouest libyen encore tenue par l’insurrection malgré le siège des forces de Moammar Kadhafi.
« Leur message était: les portes de Tripoli, si nous sommes aidés, nous en avons les clés », a déclaré Bernard-Henri Lévy aux journalistes à l‘Elysée. Ils souhaitent aussi « une meilleure coopération avec l’OTAN » et « une aide de toute nature », y compris en armes, a-t-il ajouté.
La France est engagée en Libye avec l’OTAN dans le cadre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies autorisant le recours à des bombardements aériens pour protéger la population civile. Paris a admis avoir parachuté des armes fournies par d’autres pays non précisés début juin dans les montagnes du Djebel Nefoussa (nord-ouest), où des civils étaient encerclés par les forces fidèles au régime de Tripoli.
« La France a de l’influence sur certains pays arabes, sur certains pays alliés », et c’est pourquoi les rebelles de Misrata sont venus demander au président français « ses bons offices pour convaincre tel ou tel allié de la région de leur livrer ces armes », selon BHL.
« Si on écoute les trois hommes qui étaient là, pour peu qu’ils en aient les moyens, il leur suffit de quelques jours pour arriver aux portes de Tripoli », a insisté le philosophe. « La libération de Tripoli ne pourra se faire que dans la tenaille des combattants de Djebel Nefoussa et des combattants de Misrata », a-t-il expliqué. « Or le Djebel Nefoussa a reçu des quantités d’armes du Qatar, c’est la raison pour laquelle il ont enregistré de tels succès dans les derniers jours. Misrata n’a pas reçu l’équivalent de cet équipement et de cette aide. »
Une réunion de travail entre militaires libyens et militaires français s’est tenue à l’issue de l’entretien, toujours selon le philosophe. L’Elysée n’a pas communiqué sur l’entrevue.
AP



Des chefs militaires de la ville de Misrata ont adressé cette demande à Nicolas Sarkozy qui les a reçus, ce mercredi matin, à l’Elysée.
Plusieurs chefs militaires rebelles de la ville libyenne de Misrata ont été reçus mercredi matin à Paris par le président Nicolas Sarkozy. Ils lui ont demandé l’aide et le soutien de Paris pour conquérir Tripoli, la capitale toujours aux mains du colonel Kadhafi, a-t-on appris auprès de leur délégation.
« Les clés de Tripoli sont à Misrata parce que les combattants de Misrata sont disciplinés, aguerris et qu’ils ont avec eux un atout: une victoire militaire déjà obtenue » face aux forces fidèles à Mouammar Kadhafi, a déclaré l’écrivain Bernard-Henri Lévy.
Soutien résolu de la rébellion libyenne et organisateur de cette rencontre à l’Elysée, Bernard-Henri Lévy faisait partie de la délégation qui comprenait le général Ramadan Zarmuh, le colonel Ahmed Hashem et le colonel Brahim Betal Mal.
Le chef d’Etat-major particulier de Nicolas Sarkozy, le général Benoît Puga, assistait à cette rencontre. Et selon une source proche de la délégation des rebelles libyens, les discussions se prolongeaient dans la matinée à Paris entre les chefs des insurgés de Misrata et des militaires français.
Selon cette source, les rebelles de Misrata espèrent obtenir de la France une aide équivalente à celle apportée par Paris à ceux du Djebel Nafoussa, la région située au sud-ouest de Tripoli. La France avait reconnu fin juin avoir livré des armes à ces rebelles pour les aider à se défendre contre les forces loyalistes.
Misrata, située à 200 km à l’est de Tripoli, est contrôlée par les rebelles depuis la mi-mai, après avoir subi pendant deux mois le siège des pro-Kadhafi.
Premier pays à avoir reconnu la légitimité du CNT, la France est aussi depuis le 19 mars le fer de lance de la coalition conduite par l’Otan et qui est intervenue par des bombardements aériens pour empêcher la reconquête par Mouammar Kadhafi des territoires tombés aux mains des rebelles.
AFP

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