La rébellion libyenne veut rassurer les compagnies pétrolières étrangères : le Conseil national de transition (CNT) ne remettra pas en cause les contrats conclus sous le régime de Mouammar Kadhafi, au moins pendant la transition vers un régime démocratique, promet le CNT.
Obama Forcing Country to Cut Links With Libya
A l'heure actuelle, du fait des combats qui paralysent l'activité maritime au large de la Libye, plus aucune production d'hydrocarbures n'est exportée, alors que les compagnies étrangères et avant tout européennes avaient fortement investi sur le sol libyen. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si, lors de sa rencontre avec le Conseil national de transition à Benghazi il y a 15 jours, le vice-chancelier autrichien Josef Pröll était accompagné de dirigeants de la compagnie pétrolière autrichienne OMV.
Les Européens en nombre
Cette société tirait 10% de son pétrole de Libye. Ce sont les compagnies pétrolières européennes qui avaient pris pied le plus solidement en Libye : 85% du pétrole libyen était destiné au nord de la Méditerranée. L'Italien ENI était présent, surtout dans l'exploitation et le transport du gaz, avant même la levée des sanctions de l'ONU contre Tripoli en 2003. Après cette date, les contrats se sont multipliés avec d'autres compagnies européennes, en tant qu'opérateurs ou partenaires : l'Espagnol Repsol dans la région sud-ouest de Mourzouk ; les Allemands RWE et Wintershall dans la région Est de Nafoora, le Norvégien Statoil.
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Quant au Français Total, il opérait le gisement de pétrole de Mabrouk, au sud du bassin de Syrte et le champ offshore d'Al Jurf, près de la frontière tunisienne. La moitié de la production libyenne d'hydrocarbures était fournie par des gisements régis par des accords de partage de production entre les compagnies nationales libyennes et des compagnies étrangères. Les compagnies britanniques et américaines Chevron, Exxon Mobil, qui ont fait leur retour plus tard, n'en étaient encore qu'au stade de l'exploration, mais sur de gros gisements. Comme celui de BP dans la région de Ghadamès, à la frontière algérienne. Toutes ces compagnies ont évacué leur personnel depuis le début du conflit le 15 février dernier.
The US government has asked Kenya to freeze all assets linked to Libyan leader Muammar Gaddafi and Libyan central bank.
The US insists that Kenya must cut ties with the Libyan government and support rebels fighting to remove Gaddafi from power backed up by NATO.
Letters from the US embassy in Nairobi indicate the requests are aimed at starving the Gaddafi regime of resources to fight back.
Currently the most visible Libyan investments in Kenya include Oilibya petroleum company and Laico regency hotel.
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