Au départ, juste après l'insurrection du peuple libyen contre son régime et l'affluence des réfugiés au poste frontalier de Ras Jedir,l'élan de solidarité a poussé le Royaume du Maroc à se dépêcher vers la frontière tuniso-libyenne et à installer un hôpital de campagne dans la localité de Choucha. Il avait rendu de très grands services aux réfugiés pendant des mois. Après une première période et vu les conditions de travail assez difficiles et les manifestations quotidiennes qui ont poussé les réfugiés à incendier le camp de Choucha, cet hôpital médico-chirurgical de campagne a été transféré à Zarzis, à 70 kilometres de Ras Jedir, et plus précisément dans l'enceinte de la caserne.
C'est un hôpital multidisciplinaire, humanitaire et sanitaire. Il assure 200 auscultations par jour. Il est très bien équipé, avec une grande pharmacie qui ne manque de rien, une ambulance médicalisée avec son propre médecin.Il compte 20 lits pour l'hospitalisation, un service de réanimation, un bloc opératoire, une salle d'accouchement, deux professeurs réanimateurs,un gynécologue, un pédiatre, un psychiatre et toutes les autres spécialités à l'exception de la chirirurgie dentaire.
Le personnel médical et paramédical qui y travaille est composé d'une centaine de personnes.
L'administration de cet hôpital travaille en complète collaboration et en parfaite symbiose avec l'armée nationale, l'hôpital régional de Zarzis, la mairie de la place et les instances de Ras Jedir. Depuis son installation il y a deux mois et demi, les patients ayant reçu des soins dans cet hôpital sont au nombre de 31.932 , les prestations 56.184 et les ordonnances délivrées gratuitement 29.841. 90% de ceux qui ont bénéficié de soins sont des Libyens et les autres sont de différentes nationalités, y compris des Tunisiens nécessiteux.
Noble et très appréciée est la mission remplie par cette institution humanitaire qui mérite tous les éloges, surtout en cette période difficile que traverse le peuple libyen frère.
Auteur : La Presse.tn Dhaou MAATOUG
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