TATAOUINE, 4 mai 2011 (Envoyé spécial de TAP) - Les insurgés libyens maintiennent le contrôle du point de passage libyen de Wazen, sur les frontières avec la Tunisie prés de Dhehiba, pour la sixième journée consécutive. Ils ont constitué une "équipe de travail" afin de faciliter le flux des réfugiés.
Une source militaire tunisienne a indiqué à l'agence TAP qu'aucun combat n'a été enregistré entre les parties libyennes, sur le territoire tunisien, contrairement à ce qui a été rapporté par des médias. Il a expliqué que les obus tombés en territoire tunisien l'ont été par erreur.
La même source a démenti que les tirs d'obus étaient prémédités ou qu'il y ait eu une volonté de porter atteinte à la souveraineté de la Tunisie. Elle a expliqué que les seuls accrochages enregistrés s'étaient déroulés entre les citoyens de Dhehiba et les brigades de Kadhafi, la semaine dernière, à l'issue desquels un enfant de la localité avait été atteint d'une balle à la jambe. Elle a affirmé, à ce propos qu'aucun soldat tunisien n'a été tué depuis le déclenchement des combats sur la frontière tuniso-libyenne.
De son côté, le représentant des insurgés libyens au point de passage de Wazen, Mohamed Nalouti, a affirmé que les brigades de Kadhafi ont bombardé, mercredi à 02H00 du matin, le village de Ghezaya, à dix kilomètres de Wazen, visant la présence renforcée des insurgés, dans cette zone.
Il a précisé que les tirs, qui n'ont pas fait de victimes, sont destinés à empêcher l'arrivée des secours alimentaires et sanitaires que les insurgés tentent de faire parvenir à la ville de Nalout située à environ 190 kilomètres du point de passage.
M. Nalouti a relevé l'absence de coordination entre les insurgés libyens de cette région de la Libye avec le conseil national transitoire à Ben Ghazi, ajoutant que le moral des insurgés s'est beaucoup amélioré suite à l'appel lancé par le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan au colonel Kadhafi de quitter sine die le pouvoir et d'épargner au peuple libyen les effusions de sang.
Sur un autre plan, l'affluence des libyens continue vers le gouvernorat de Tataouine au rythme de 1600 personnes en moyenne par jour, a t-on appris de source responsable de la Douane tunisienne.
L'hôpital régional de Tataouine a accueille un grand nombre de blessés libyens, venant de plusieurs villes libyennes, notamment, de Misrata qui connaît actuellement des affrontements violents entre les insurgés et les brigades de Kadhafi.
Le surveillant général de l'hôpital régional de Tataouine, M. Ali Lacheb a fait état de plus de 340 blessés libyens accueillis à l'hôpital durant les derniers jours dont quatre ont succombé à leurs blessures.
Il a appelé les autorités sanitaires tunisiennes à fournir l'aide nécessaire à l'hôpital, dont la capacité d'accueil ne dépasse pas 220 lits, répartis entre les blocs de chirurgie générale et d'orthopédie, d'obstétrique, de réanimation et de pédiatrie.
Il a affirmé que l'hôpital connaît à l'heure actuelle un encombrement dd, essentiellement, à la pénurie au niveau des équipements médicaux et du cadre médical et paramédical, mettant en garde contre l'apparition d'éventuelles pathologies épidermiques ou internes, suite à l'enregistrement de quelques cas de tuberculose, d'hépatite et de gale.
Le représentant du haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, Aymen Ghrayba a souligné à l'agence TAP que l'organisation s'emploie à mettre en place un programme détaillé dans l'objectif d'organiser l'affluence des déplacés vers le gouvernorat de Tataouine et de prévoir un éventuel flux massifs, ajoutant que plus de 260 familles ont été accueillies jusqu'à présent dans le camp installé à cet effet.
Une source militaire tunisienne a indiqué à l'agence TAP qu'aucun combat n'a été enregistré entre les parties libyennes, sur le territoire tunisien, contrairement à ce qui a été rapporté par des médias. Il a expliqué que les obus tombés en territoire tunisien l'ont été par erreur.
La même source a démenti que les tirs d'obus étaient prémédités ou qu'il y ait eu une volonté de porter atteinte à la souveraineté de la Tunisie. Elle a expliqué que les seuls accrochages enregistrés s'étaient déroulés entre les citoyens de Dhehiba et les brigades de Kadhafi, la semaine dernière, à l'issue desquels un enfant de la localité avait été atteint d'une balle à la jambe. Elle a affirmé, à ce propos qu'aucun soldat tunisien n'a été tué depuis le déclenchement des combats sur la frontière tuniso-libyenne.
De son côté, le représentant des insurgés libyens au point de passage de Wazen, Mohamed Nalouti, a affirmé que les brigades de Kadhafi ont bombardé, mercredi à 02H00 du matin, le village de Ghezaya, à dix kilomètres de Wazen, visant la présence renforcée des insurgés, dans cette zone.
Il a précisé que les tirs, qui n'ont pas fait de victimes, sont destinés à empêcher l'arrivée des secours alimentaires et sanitaires que les insurgés tentent de faire parvenir à la ville de Nalout située à environ 190 kilomètres du point de passage.
M. Nalouti a relevé l'absence de coordination entre les insurgés libyens de cette région de la Libye avec le conseil national transitoire à Ben Ghazi, ajoutant que le moral des insurgés s'est beaucoup amélioré suite à l'appel lancé par le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan au colonel Kadhafi de quitter sine die le pouvoir et d'épargner au peuple libyen les effusions de sang.
Sur un autre plan, l'affluence des libyens continue vers le gouvernorat de Tataouine au rythme de 1600 personnes en moyenne par jour, a t-on appris de source responsable de la Douane tunisienne.
L'hôpital régional de Tataouine a accueille un grand nombre de blessés libyens, venant de plusieurs villes libyennes, notamment, de Misrata qui connaît actuellement des affrontements violents entre les insurgés et les brigades de Kadhafi.
Le surveillant général de l'hôpital régional de Tataouine, M. Ali Lacheb a fait état de plus de 340 blessés libyens accueillis à l'hôpital durant les derniers jours dont quatre ont succombé à leurs blessures.
Il a appelé les autorités sanitaires tunisiennes à fournir l'aide nécessaire à l'hôpital, dont la capacité d'accueil ne dépasse pas 220 lits, répartis entre les blocs de chirurgie générale et d'orthopédie, d'obstétrique, de réanimation et de pédiatrie.
Il a affirmé que l'hôpital connaît à l'heure actuelle un encombrement dd, essentiellement, à la pénurie au niveau des équipements médicaux et du cadre médical et paramédical, mettant en garde contre l'apparition d'éventuelles pathologies épidermiques ou internes, suite à l'enregistrement de quelques cas de tuberculose, d'hépatite et de gale.
Le représentant du haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, Aymen Ghrayba a souligné à l'agence TAP que l'organisation s'emploie à mettre en place un programme détaillé dans l'objectif d'organiser l'affluence des déplacés vers le gouvernorat de Tataouine et de prévoir un éventuel flux massifs, ajoutant que plus de 260 familles ont été accueillies jusqu'à présent dans le camp installé à cet effet.
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