TUNIS (TAP) - Le taux de la pauvreté en Tunisie s'élève actuellement à 24.7%. Ce taux a été établi selon les standards internationaux qui fixent le seuil de la pauvreté à 2 dollars par jour par tête d'habitant.
Ce taux a connu une augmentation considérable notamment dans les régions de l'Ouest en raison des mouvements de protestation observés par les habitants de ces régions qui revendiquent l'amélioration des conditions de vie, la promotion des services sociaux et le renforcement des équipements collectifs.
Le nombre des chômeurs est estimé, actuellement, à 700 mille sans emploi dont 69% sont âgés de moins de 30 ans, alors que le nombre des chômeurs parmi les diplômés du supérieur est estimé à 170 mille.
M. Mohamed Ennaceur, ministre des Affaires sociales qui s'exprimait, vendredi, lors d'une rencontre avec les membres de la haute instance pour la réalisation des objectifs de la Révolution, la réforme politique et la transition démocratique a expliqué que la pauvreté, le chômage et l'emploi constituent les principales revendications des habitants de ces régions en cette période transitoire.
Les mouvements de protestation, a t-il encore indiqué, pourraient se poursuivre en l'absence d'un rôle modérateur de l'Etat et de l'établissement d'un consensus social.
En dépit des mesures conjoncturelles prises par le gouvernement provisoire pour remédier à cette situation, a t-il relevé, il demeure impérieux d'introduire des réformes sociales structurelles qui, a-t-il précisé, doivent englober le régime de couverture sociale, le système fiscal, la politique salariale, les relations interprofessionnelles, le secteur de la santé ainsi que le système d'éducation et d'enseignement supérieur.
Evoquant le débat qui s'est instauré autour de la date des élections de l'Assemblée Nationale Constituante, le ministre a appelé toutes les parties à engager un dialogue constructif, afin de parvenir à une solution fondée sur une lecture rationnelle de la réalité en Tunisie loin des intérêts étriqués.
A cette occasion, plusieurs membres de l'instance ont mis en garde contre la détérioration de la situation sociale en Tunisie, notamment dans les régions qui ont été marginalisées sous l'ancien régime. Les mouvements de contestations, ont-ils ajouté, pourraient se ressurgir en raison de la lenteur du gouvernement provisoire dans la réduction de l'ampleur des phénomènes de la pauvreté et du chômage.
Plusieurs familles, ont-ils poursuivi, n'ont pas encore bénéficié des mesures décidées par le gouvernement provisoire, dont les allocations mensuelles et les bulletins de soins gratuits.
Plusieurs membres du comité ont souligné la nécessité de réviser le code du Travail et de respecter les droits de la classe ouvrière.
D'autres intervenants ont appelé à examiner la possibilité d'octroyer une allocation de chômage au profit des demandeurs d'emploi et d'instaurer la gratuité des soins.
Ce taux a connu une augmentation considérable notamment dans les régions de l'Ouest en raison des mouvements de protestation observés par les habitants de ces régions qui revendiquent l'amélioration des conditions de vie, la promotion des services sociaux et le renforcement des équipements collectifs.
Le nombre des chômeurs est estimé, actuellement, à 700 mille sans emploi dont 69% sont âgés de moins de 30 ans, alors que le nombre des chômeurs parmi les diplômés du supérieur est estimé à 170 mille.
M. Mohamed Ennaceur, ministre des Affaires sociales qui s'exprimait, vendredi, lors d'une rencontre avec les membres de la haute instance pour la réalisation des objectifs de la Révolution, la réforme politique et la transition démocratique a expliqué que la pauvreté, le chômage et l'emploi constituent les principales revendications des habitants de ces régions en cette période transitoire.
Les mouvements de protestation, a t-il encore indiqué, pourraient se poursuivre en l'absence d'un rôle modérateur de l'Etat et de l'établissement d'un consensus social.
En dépit des mesures conjoncturelles prises par le gouvernement provisoire pour remédier à cette situation, a t-il relevé, il demeure impérieux d'introduire des réformes sociales structurelles qui, a-t-il précisé, doivent englober le régime de couverture sociale, le système fiscal, la politique salariale, les relations interprofessionnelles, le secteur de la santé ainsi que le système d'éducation et d'enseignement supérieur.
Evoquant le débat qui s'est instauré autour de la date des élections de l'Assemblée Nationale Constituante, le ministre a appelé toutes les parties à engager un dialogue constructif, afin de parvenir à une solution fondée sur une lecture rationnelle de la réalité en Tunisie loin des intérêts étriqués.
A cette occasion, plusieurs membres de l'instance ont mis en garde contre la détérioration de la situation sociale en Tunisie, notamment dans les régions qui ont été marginalisées sous l'ancien régime. Les mouvements de contestations, ont-ils ajouté, pourraient se ressurgir en raison de la lenteur du gouvernement provisoire dans la réduction de l'ampleur des phénomènes de la pauvreté et du chômage.
Plusieurs familles, ont-ils poursuivi, n'ont pas encore bénéficié des mesures décidées par le gouvernement provisoire, dont les allocations mensuelles et les bulletins de soins gratuits.
Plusieurs membres du comité ont souligné la nécessité de réviser le code du Travail et de respecter les droits de la classe ouvrière.
D'autres intervenants ont appelé à examiner la possibilité d'octroyer une allocation de chômage au profit des demandeurs d'emploi et d'instaurer la gratuité des soins.
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