La Tunisie célébrera, cette année et pour la première fois, le 18 avril, la journée internationale des sites et monuments, à l’instar de la communauté internationale qui a approuvé la proposition du Conseil international des monuments et sites (ICOMOS), portant sur l’institution de cette journée, pour être célébrée chaque année dans le monde entier.
Bien que ce projet-adopté par la conférence générale de l’UNESCO en 1983- soit approuvé par la Tunisie, il n’a jamais été célébré, indique le ministère de la Culture, dans une déclaration publiée à cette occasion.
En effet, selon cette même source « le régime déchu a marginalisé cette échéance culturelle internationale à travers des activités inscrites dans un soi-disant « mois du patrimoine » sans prévoir un programme spécifique à la date du 18 avril, déclarée non seulement celle de chaque patrimoine national mais plus encore, celle de la solidarité internationale vis à vis de la protection du patrimoine.
Le ministère ajoute dans le texte de cette déclaration « que le pillage du patrimoine par le régime déchu remonte à 2002 jusqu’à 2007 à travers des instructions présidentielles illégales qui ont été données pour le déclassement des sites de la ville de Carthage en vue de les rendre des terrains constructibles, ce qui constitue un scandale auprès des spécialistes et des services de l’UNESCO ».
Pour cette année, le choix s’est porté sur la ville du Kef (nord-ouest) pour le démarrage des festivités le 18 avril 2011 pour mettre en valeur le patrimoine dans cette ville en particulier et en Tunisie en général.
La journée sera marquée par la présence de plusieurs membres du gouvernement provisoire ainsi que des ambassadeurs de pays frères et amis.
Il est à relever que cette Journée est placée cette année sous le thème « Patrimoine culturel de l’eau » qui, souligne l’UNESCO, « concerne non seulement la technologie et l’architecture que l’Humanité a mises au point pour gérer, utiliser et célébrer ses propriétés vivifiantes, mais aussi les valeurs immatérielles qui ont façonné nos croyances et nos pratiques ».
Source : TAP
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