Sous d’autres cieux l’adage dit que « quand le bâtiment va tout va », tant ce secteur constitue un levier pour l’ensemble de l’économie, entraînant dans son sillage plusieurs pans de l’industrie et des services. En Tunisie, et en cette période postrévolutionnaire, on s’accroche à tous les indicateurs qui scrutent la confiance des investisseurs dont bien évidemment l’investissement dans la communication commerciale.
Aussi, l’un des marqueurs de la confiance et de pari positif sur l’avenir est le volume de l’investissement publicitaire et sa progression. Les chiffres SIGMA du premier trimestre 2011 viennent de tomber, ils indiquent une baisse de 45,9% des investisseurs publicitaires (IP) bruts passant de 28,6 millions de dinars (TV, Radio, presse papier) à 15,5 millions de dinars avec une chute des IP TV de 53,5%, de 37% pour la presse papier et une chute de 35% pour la radio.
Toutefois, l’analyse de l’évolution par mois indique que cette baisse des IP est en phase de s’estomper. En janvier la baisse était de 67,9%, en février, elle était de 53,5% et au mois de mars 2011, la baisse des IP presse, radio et TV cumuls était de seulement 13,8%. A ce rythme, on prévoit qu’au mois de juin 2011 le secteur retrouvera le niveau d’activité qu’il connaissait un an plutôt.
La révolution a un prix, mais tout indique qu’une reprise des affaires, donc de la création de valeur, donc du travail et de l’emploi est à portée de main. La confiance se construit petit à petit. Sachant que plusieurs annonceurs importants sont actuellement sous administration judiciaire, c’est l’ensemble de l’écosystème communication et médias qui pâtit du comportement quelque peu timoré des nouveaux décideurs publics de ces entreprises.
Le marché a besoin d’une issue rapide à la situation de confiscation des biens des familles parentes (nationalisation, privatisation, restitution partielle, introduction en bourse, …), il y va de l‘indépendance économique des médias et de la survie d’un secteur à effet multiplicateur pour l’ensemble de l’économie
Aussi, l’un des marqueurs de la confiance et de pari positif sur l’avenir est le volume de l’investissement publicitaire et sa progression. Les chiffres SIGMA du premier trimestre 2011 viennent de tomber, ils indiquent une baisse de 45,9% des investisseurs publicitaires (IP) bruts passant de 28,6 millions de dinars (TV, Radio, presse papier) à 15,5 millions de dinars avec une chute des IP TV de 53,5%, de 37% pour la presse papier et une chute de 35% pour la radio.
Toutefois, l’analyse de l’évolution par mois indique que cette baisse des IP est en phase de s’estomper. En janvier la baisse était de 67,9%, en février, elle était de 53,5% et au mois de mars 2011, la baisse des IP presse, radio et TV cumuls était de seulement 13,8%. A ce rythme, on prévoit qu’au mois de juin 2011 le secteur retrouvera le niveau d’activité qu’il connaissait un an plutôt.
La révolution a un prix, mais tout indique qu’une reprise des affaires, donc de la création de valeur, donc du travail et de l’emploi est à portée de main. La confiance se construit petit à petit. Sachant que plusieurs annonceurs importants sont actuellement sous administration judiciaire, c’est l’ensemble de l’écosystème communication et médias qui pâtit du comportement quelque peu timoré des nouveaux décideurs publics de ces entreprises.
Le marché a besoin d’une issue rapide à la situation de confiscation des biens des familles parentes (nationalisation, privatisation, restitution partielle, introduction en bourse, …), il y va de l‘indépendance économique des médias et de la survie d’un secteur à effet multiplicateur pour l’ensemble de l’économie
nationale et notamment le marché de la consommation intérieure.
Hassen Zargouni
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