TATAOUINE, 26 avr 2011 (TAP) - Le flux des déplacés libyens s'accentue au point de passage Dhiba-Wazen, en dépit de la réussite des rebelles à occuper cette zone, du côté libyen.
Dans ce cadre, 200 citoyens libyens ont traversé, au cours des dernières 24 heures, ce point de passage, en direction de la Tunisie. Ils ont été accueillis chez des familles tunisiennes.
Des camions se sont, d'autre part, approvisionnés en produits de première nécessité et en médicaments, avant de regagner le territoire libyen.
Un témoin oculaire de la localité de Dhiba a indiqué, dans une communication téléphonique avec le correspondant de l'Agence TAP, que les derniers jours ont été marqués par la fuite de plus de 3000 citoyens libyens, originaires de Wazen, située à 3 km seulement du point de passage frontalier de Dhiba, qui sont entrés en territoire tunisien avec de grands troupeaux d'ovins et de bovins.
Il a ajouté que ces citoyens libyens se sont installés dans des grottes de montagne et sur des terres qui leurs appartiennent depuis de longues décennies des deux côtés de la frontière et qu'ils visitent en permanence, grâce à des autorisations légales.
Ces personnes, dont des femmes et des enfants, souffrent d'une situation très difficile. Un sentiment d'inquiétude règne dans la localité, avec la crainte du renouvellement des opérations militaires entre les deux parties en conflit, du côté libyen de la zone frontalière.
De plus, l'augmentation du nombre des citoyens libyens résidant dans plusieurs localités du gouvernorat de Tataouine, et leur appartenance aux deux parties en conflit en Libye, animent d'autres craintes, en particulier la possibilité de heurts entre eux.
D'autre part, les différentes structures de la société civile de la région, les habitants et les instances de secours internationales, continuent de fournir d'énormes efforts pour répondre aux besoins des réfugiés résidant dans les camps et surtout chez les familles tunisiennes.
De nombreuses organisations de jeunesse et de bienfaisance ont organisé des campagnes pour la collecte de dons, en vue de satisfaire une partie des besoins fondamentaux des expatriés et de les distribuer aux familles tunisiennes qui accueillent des citoyens libyens.
Un témoin oculaire a adressé un appel au secours pour soutenir les efforts locaux et régionaux dans le gouvernorat de Tataouine afin de garantir les besoins de première nécessité des réfugiés.
Sur un autre plan, une source sécuritaire de haut niveau a indiqué au correspondant de l'Agence TAP dans la région que les gardes-frontières et l'armée nationale ont pris en considération la possibilité d'une confrontation armée du côté libyen de la zone frontalière, indiquant que la vigilance est de rigueur pour faire face à cette situation.
Dans ce cadre, 200 citoyens libyens ont traversé, au cours des dernières 24 heures, ce point de passage, en direction de la Tunisie. Ils ont été accueillis chez des familles tunisiennes.
Des camions se sont, d'autre part, approvisionnés en produits de première nécessité et en médicaments, avant de regagner le territoire libyen.
Un témoin oculaire de la localité de Dhiba a indiqué, dans une communication téléphonique avec le correspondant de l'Agence TAP, que les derniers jours ont été marqués par la fuite de plus de 3000 citoyens libyens, originaires de Wazen, située à 3 km seulement du point de passage frontalier de Dhiba, qui sont entrés en territoire tunisien avec de grands troupeaux d'ovins et de bovins.
Il a ajouté que ces citoyens libyens se sont installés dans des grottes de montagne et sur des terres qui leurs appartiennent depuis de longues décennies des deux côtés de la frontière et qu'ils visitent en permanence, grâce à des autorisations légales.
Ces personnes, dont des femmes et des enfants, souffrent d'une situation très difficile. Un sentiment d'inquiétude règne dans la localité, avec la crainte du renouvellement des opérations militaires entre les deux parties en conflit, du côté libyen de la zone frontalière.
De plus, l'augmentation du nombre des citoyens libyens résidant dans plusieurs localités du gouvernorat de Tataouine, et leur appartenance aux deux parties en conflit en Libye, animent d'autres craintes, en particulier la possibilité de heurts entre eux.
D'autre part, les différentes structures de la société civile de la région, les habitants et les instances de secours internationales, continuent de fournir d'énormes efforts pour répondre aux besoins des réfugiés résidant dans les camps et surtout chez les familles tunisiennes.
De nombreuses organisations de jeunesse et de bienfaisance ont organisé des campagnes pour la collecte de dons, en vue de satisfaire une partie des besoins fondamentaux des expatriés et de les distribuer aux familles tunisiennes qui accueillent des citoyens libyens.
Un témoin oculaire a adressé un appel au secours pour soutenir les efforts locaux et régionaux dans le gouvernorat de Tataouine afin de garantir les besoins de première nécessité des réfugiés.
Sur un autre plan, une source sécuritaire de haut niveau a indiqué au correspondant de l'Agence TAP dans la région que les gardes-frontières et l'armée nationale ont pris en considération la possibilité d'une confrontation armée du côté libyen de la zone frontalière, indiquant que la vigilance est de rigueur pour faire face à cette situation.
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