TUNIS, 27 April 2011 (TAP) - La commission nationale de suivi de la situation à la frontière tuniso-libyenne s'est réunie, mercredi, à Tunis, sous la présidence du ministre des Affaires sociales, M. Mohamed Ennaceur et du président de la commission.
La ministre de la Santé publique et des représentants de l'organisation des Nations Unis pour le développement (PNUD), de l'organisation internationale pour les migrations (OIM) et du haut commissariat pour les réfugiés (HCR) ainsi que plusieurs organisations nationales, ont participé à cette rencontre.
L'ordre du jour a porté sur l'évaluation des conditions sécuritaires, sanitaires et sociales des réfugiées dans les camps et le rythme de leur rapatriement.
L'afflux des familles libyennes au poste frontalier de Dhehiba a également retenu l'attention des participants qui ont examiné la possibilité de renforcer la capacité d'accueil des camps et de fournir aux familles des conditions d'hébergement décentes.
Depuis le déclenchement de la crise en Libye, 104 mille libyens ont franchi la frontière tunisienne. 77 mille sont retournés chez eux, alors que le reste a choisi d'attendre encore en Tunisie.
Le ministre des Affaires sociales a appelé à la création d'espaces d'éducation et de loisirs à l'intérieur des camps et à y renforcer les commodités de vie, tout en oeuvrant à accélérer le rythme de rapatriement des réfugiés.
Au cours de la dernière période, les opérations d'évacuations des déplacés ont sensiblement baissé. Mardi dernier, un seul vol a été organisé, contre 90 vols par jour, au début des évènements.
Le ministre a, encore une fois, lancé un appel à la communauté internationale pour aider la Tunisie à faire face à cette situation « qui est passé d'une crise conjoncturelle et à une crise humanitaire ».
Il a recommandé de parfaire la coordination entre tous les intervenants et d'élaborer un plan d'action qui fixera les priorités.
Le règlement de la situation à la frontière tuniso-libyenne nécessite une contribution financière plus importante de la part des pays frères et amis et des organisations internationales a souligné M. Ennaceur.
Les représentants des organisations internationales ont de leur coté loué l'élan de solidarité dont ont fait preuve la société civile et les habitants envers les pensionnaires des différents camps et des déplacés accueillis chez des familles tunisiennes.
Il convient de noter qu'un bureau du HCR sera ouvert mardi prochain à Sfax.
Fonte: TAP
La ministre de la Santé publique et des représentants de l'organisation des Nations Unis pour le développement (PNUD), de l'organisation internationale pour les migrations (OIM) et du haut commissariat pour les réfugiés (HCR) ainsi que plusieurs organisations nationales, ont participé à cette rencontre.
L'ordre du jour a porté sur l'évaluation des conditions sécuritaires, sanitaires et sociales des réfugiées dans les camps et le rythme de leur rapatriement.
L'afflux des familles libyennes au poste frontalier de Dhehiba a également retenu l'attention des participants qui ont examiné la possibilité de renforcer la capacité d'accueil des camps et de fournir aux familles des conditions d'hébergement décentes.
Depuis le déclenchement de la crise en Libye, 104 mille libyens ont franchi la frontière tunisienne. 77 mille sont retournés chez eux, alors que le reste a choisi d'attendre encore en Tunisie.
Le ministre des Affaires sociales a appelé à la création d'espaces d'éducation et de loisirs à l'intérieur des camps et à y renforcer les commodités de vie, tout en oeuvrant à accélérer le rythme de rapatriement des réfugiés.
Au cours de la dernière période, les opérations d'évacuations des déplacés ont sensiblement baissé. Mardi dernier, un seul vol a été organisé, contre 90 vols par jour, au début des évènements.
Le ministre a, encore une fois, lancé un appel à la communauté internationale pour aider la Tunisie à faire face à cette situation « qui est passé d'une crise conjoncturelle et à une crise humanitaire ».
Il a recommandé de parfaire la coordination entre tous les intervenants et d'élaborer un plan d'action qui fixera les priorités.
Le règlement de la situation à la frontière tuniso-libyenne nécessite une contribution financière plus importante de la part des pays frères et amis et des organisations internationales a souligné M. Ennaceur.
Les représentants des organisations internationales ont de leur coté loué l'élan de solidarité dont ont fait preuve la société civile et les habitants envers les pensionnaires des différents camps et des déplacés accueillis chez des familles tunisiennes.
Il convient de noter qu'un bureau du HCR sera ouvert mardi prochain à Sfax.
Fonte: TAP
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