La cinématographie tunisienne participera cette année au 27ème festival international du cinéma « Vues d’Afrique » qui aura lieu à Montréal (Canada, du 29 avril au 8 mai prochain) avec un long et deux courts métrages.
Parmi les sept longs métrages de fiction sélectionnés pour la compétition officielle, figure « Les palmiers blessés » (2010) de Abdellatif Ben Ammar, une production tuniso-algérienne qui réunit dans les principaux rôles Leila Ouaz, Neji Najeh, Rim Takoucht et Hassen Kechache.
Environ dix ans après le « Le chant de la Noria » (2001), Abdellatif Ben Ammar, auteur du célèbre long métrage « Aziza » (Tanit d’or JCC 1980) s’inspire des événements de la guerre de Bizerte (1961) pour raconter l’histoire de Chama en quête de vérité sur la mort de son père.
Les deux courts métrages tunisiens de fiction parmi les 11 sélectionnés sont « Vers le Nord » premier film professionnel de Youssef Chebbi (acteurs: Helmi Dridi, Mohamed Hassine Grayaa, Bilel triki, Nasreddine Manai) et « Linge sale » de Malik Amara qui a remporté le Tanit d’Or lors des JCC 2010.
Interprété par Wajiha Jendoubi et Jamel Sassi, »Linge sale » évoque un thème peu traité dans le cinéma tunisien, celui des hommes silencieux qui souffrent de l’autorité exagérée de leurs partenaires.
Clin d’œil sur le Printemps arabe
Le festival a également prévu un colloque intitulé « L’avenir des images en Afrique » qui sera une occasion de débattre de la question relative au soutien à la création cinématographique à la lumière des mouvements populaires actuels dans tout le continent africain. Organisé en collaboration avec l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), le colloque se tiendra en présence notamment du cinéaste tunisien Férid Boughdir.
Présentant ce festival, la marraine de l’édition 2011, Azeb Wolde-Giorghis s’exprime ainsi : »Avec le Printemps arabe et la révolution du jasmin qui s’est emparée de presque tout le Maghreb, l’année 2011 commence en Afrique avec tous ces mouvements de la rue qui réclament la démocratie ».
Née en Ethiopie, cette première correspondante de la télévision française de Radio-Canada en Afrique, estime dans ce sens que « l’image de l’Afrique si souvent bafouée reprend enfin ses droits au grand écran ».
Source: Le Temps
Parmi les sept longs métrages de fiction sélectionnés pour la compétition officielle, figure « Les palmiers blessés » (2010) de Abdellatif Ben Ammar, une production tuniso-algérienne qui réunit dans les principaux rôles Leila Ouaz, Neji Najeh, Rim Takoucht et Hassen Kechache.
Environ dix ans après le « Le chant de la Noria » (2001), Abdellatif Ben Ammar, auteur du célèbre long métrage « Aziza » (Tanit d’or JCC 1980) s’inspire des événements de la guerre de Bizerte (1961) pour raconter l’histoire de Chama en quête de vérité sur la mort de son père.
Les deux courts métrages tunisiens de fiction parmi les 11 sélectionnés sont « Vers le Nord » premier film professionnel de Youssef Chebbi (acteurs: Helmi Dridi, Mohamed Hassine Grayaa, Bilel triki, Nasreddine Manai) et « Linge sale » de Malik Amara qui a remporté le Tanit d’Or lors des JCC 2010.
Interprété par Wajiha Jendoubi et Jamel Sassi, »Linge sale » évoque un thème peu traité dans le cinéma tunisien, celui des hommes silencieux qui souffrent de l’autorité exagérée de leurs partenaires.
Clin d’œil sur le Printemps arabe
Le festival a également prévu un colloque intitulé « L’avenir des images en Afrique » qui sera une occasion de débattre de la question relative au soutien à la création cinématographique à la lumière des mouvements populaires actuels dans tout le continent africain. Organisé en collaboration avec l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), le colloque se tiendra en présence notamment du cinéaste tunisien Férid Boughdir.
Présentant ce festival, la marraine de l’édition 2011, Azeb Wolde-Giorghis s’exprime ainsi : »Avec le Printemps arabe et la révolution du jasmin qui s’est emparée de presque tout le Maghreb, l’année 2011 commence en Afrique avec tous ces mouvements de la rue qui réclament la démocratie ».
Née en Ethiopie, cette première correspondante de la télévision française de Radio-Canada en Afrique, estime dans ce sens que « l’image de l’Afrique si souvent bafouée reprend enfin ses droits au grand écran ».
Source: Le Temps
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