giovedì 15 settembre 2011

15 settembre: minuto per minuto la visita di Sarkozy a Tripoli e Bengazi




Initiateur de l'intervention de l'OTAN contre le colonel Kadhafi, Nicolas Sarkozy est ce jeudi en Libye. Le chef de l'Etat a retrouvé sur place le Premier ministre britannique, David Cameron.
Alain Juppé
et Bernard-Henri Lévy sont également du voyage. Selon nos informations, ils visiteront d'abord l'hôpital de Tripoli, puis rencontreront les nouvelles autorités du Conseil national de transition avant de s'envoler vers Benghazi pour tenir un grand discours sur la place de la Liberté où, selon certaines sources, plusieurs milliers de personnes sont attendues.

Le chef de l'Etat va sans doute chercher à assurer une bonne place aux entreprises françaises dans la compétition qui s'annonce autour des juteux contrats pétroliers. Mais cette visite, le jour-même du premier débat télévisé entre les candidats à la primaire socialiste, n'est pas dénuée d'arrières pensées politiques, à 7 mois de la présidentielle.

16h26. Distribution. Des drapeaux français ont été distribués par l'armée libyenne, selon l'envoyé spécial de BFM TV.


16h19. Un deuxième discours. Nicolas Sarkozy et David Cameron devraient s'exprimer sur la place de la Liberté. Une importante foule attend les deux dirigeants.


16h09. Nicolas Sarkozy enfin à Benghazi. Selon BFM TV, Nicolas Sarkozy est en train de se poser à Benghazi, à bord d'un hélicoptère. David Cameron serait lui aussi en train d'atterrir.


15h45. Et l'Union africaine ? L’Union africaine (UA), qui était réunie mercredi soir à Pretoria en Afrique du Sud, réitère son appel à la formation d’«un gouvernement d’union nationale» comprenant toutes les parties en Libye. Elle demande un engagement concret pour réaliser cet objectif. L'UA na toujours pas reconnu le CNT même si plusieurs pays d'Afrique ont, séparément, reconnu le Conseil national de transition comme organe politique légitime de la nouvelle Libye après la chute de Kadhafi.


15h31. La Libye, un modèle pour les Syriens ? Des opposants syriens présente à Istanbul la liste des 140 membres d'un «Conseil national» destiné à coordonner leur lutte contre le régime de Damas. Ils ont également affiché leur unité derrière trois principes : la continuation de la lutte jusqu'à la chute du régime de Bachar el-Assad, le recours à des moyens pacifiques et le maintien de l'intégrité territoriale de la Syrie.


15h23. Sur le front. Un convoi de combattants des nouvelles autorités libyennes a essuyé des tirs nourris jeudi alors qu'il tentait de progresser vers Syrte, dans la région natale du dirigeant en fuite Mouammar Kadhafi, constate une journaliste de l'AFP. Les combats ont débuté alors que le convoi lourdement armé s'est approché de zones habitées après avoir pénétré dans la ville de Wadi Bey, située au beau milieu d'une étendue désertique, à 130 km au sud-ouest de Syrte.



VIDEO. Des extraits de la déclaration de Nicolas Sarkozy et de David Cameron. 


15h07. Affrontements. Les forces du CNT essuient des tirs nourris sur la route de Syrte.


14h53. Le pétrole libyen. Nicolas Sarkozy a assuré qu'il n'y avait eu aucun accord entre les nouvelles autorités libyennes et la France pour le partage des richesses de la Libye et que la France ne demandait aucune «préférence».


L'Agence internationale de l'énergie (AIE) annonce par ailleurs la fin de son intervention sur le marché du pétrole, via la mobilisation des stocks stratégiques de ses 28 membres décidée le 23 juin. L'organisation, qui regroupe les pays industrialisés, a puisé un total de 60 millions de barils depuis la fin juin pour répondre à la hausse de la demande de pétrole cet été, en l'absence de la Libye, l'un des principaux pays producteurs.


14h40. Benghazi, deuxième étape. Nicolas Sarkozy en route pour Benghazi. Il serait accompagné par David Cameron. 

L'Elysée a tout fait pour conserver la surprise jusqu'au dernier moment. Nicolas Sarkozy préparait depuis plusieurs jours déjà, dans le plus grand secret, une visite surprise en Libye ce jeudi. Selon Europe 1, deux avions siglés République «française» ont décollé peu avant 6h30 jeudi matin de l'aéroport de Villacoublay (Yvelines).

Le chef de l'Etat, qui fut l'initiateur de l'intervention de l'OTAN contre le colonel Kadhafi, veut se rendre à Benghazi, fief des insurgés dans l'est du pays, mais aussi à Tripoli, la capitale libérée fin août. Dans le pays, des combats sporadiques se poursuivent, mais il n'y a plus guère de snipers à Tripoli. La visite présidentielle, d'abord non confirmée, a finalement été annoncée par le chef du CNT libyen Moustafa Abdeljalil lui-même.

160 policiers volontaires mobilisés

Cent soixante policiers, en majorité des CRS étaient par ailleurs en partance pour la Libye mercredi en marge de ce déplacement présidentiel. Objectif : une mission de «sécurisation» à Tripoli. Ces CRS, tous volontaires partiront sur deux vols distincts. Ils ont reçu pour consigne d'être en civile : «pantalon jean, pas de treillis, des chaussures souples» - et d'avoir pour bagage un sac à dos contenant notamment «trois litres d'eau, une ration de combat, six barres de céréales».

Les instructions, selon des sources policières citées par l'AFP, mentionnaient que les fonctionnaires ne devaient pas être munis de carte professionnelle, ni d'appareil photo ou de téléphone portable mais d'un gilet pare-balles. Le retour est prévu vendredi et les policiers auront la charge de sécuriser notamment un hôtel, un hôpital et un troisième point de passage à Tripoli.

Accompagné par BHL et Cameron

Sur place, selon les informations du «Parisien» - «Aujourd'hui en France», Sarkozy sera accompagné par le Premier ministre britannique, David Cameron, et le philosophe Bernard-Henri Lévy. Ils visiteront d'abord l'hôpital de Tripoli, puis rencontreront les nouvelles autorités du Conseil national de transition: le président du CNT Moustapha Abdeljalil et le Premier ministre Mahmoud Djibril, tous deux venus à Paris le 1er septembre pour le sommet «des amis de la Libye libre». Le chef de l'Etat entend leur faire passer un message sur le choix de la démocratie et le refus du péril islamiste.

Sarkozy et Cameron s'envoleront ensuite vers Benghazi pour tenir un grand discours sur la place de la Liberté où, selon certaines sources, plusieurs milliers de personnes sont attendues.

Des arrières-pensées de politique intérieure

Si Sarkozy a décidé de ne pas attendre la capture du «Guide suprême» Kadhafi, comme il l'avait d'abord indiqué, c'est aussi parce que la compétition s'annonce acharnée pour les entreprises françaises, notamment avec les Etats-Unis, qui lorgnent sur les juteux contrats pétroliers.

A sept mois de la présidentielle, cette visite n'est pas exempte d'arrière-pensées de politique intérieure. Si elle est maintenue, elle tombera le jour même du premier débat télévisé entre les candidats à la primaire socialiste. Pour le «chef de guerre» Sarkozy, elle aura de petits airs de tournée de récolte des lauriers. Une image n'a pas échappé à
l'Elysée ces dernières semaines: celle d'un panneau publicitaire en Libye, montrant le visage du président français, avec le slogan «thanks France».



14h31. Aide jordanienne par avion. Le premier avion de la compagnie d'aviation nationale Royal Jordanian s'est rendu jeudi à Benghazi après un arrêt de près de huit mois, transportant des fournitures médicales pour cette ville dans l'est de la Libye. «Royal Jordanian a fait don de fournitures médicales pour Benghazi qui ont été transportées à bord du premier vol vers la Libye depuis que les troubles ont éclaté en février», déclare Hussein Dabbas, directeur exécutif de RJ dans un communiqué.

14h15. Parallèles historiques. Ce n'est pas la première fois qu'un leader français ou britannique est accueilli en héros dans un pays étranger en période de conflit. En 1992, François Mitterrand avait ainsi effectué une visite à Sarajevo sous les ovations. La population croyait voir en lui le signe d'une future implication internationale dans le conflit entre Bosniaques et Serbes. Plus récemment, on a vu Tony Blair recueillir le fruit de son implication dans le conflit Serbie-Kosovo en recevant le plus chaleureux des accueils à Pristina, en 2010.


13h54. Londres pourrait encore dégeler 12 milliards de livres d'avoirs libyens, prévient Cameron.


13h50. Juppé, à Tripoli, débarrassé du procès Chirac. Le tribunal correctionnel de Paris renonce à entendre le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé durant le procès de Jacques Chirac dans l'affaire des emplois présumés fictifs de la ville de Paris. Alain Juppé devait être entendu ce jeudi mais il s'est rendu en Libye.


13h40. La Russie veut l'annulation de la zone d'exclusion aérienne en Libye, fait savoir le Kremlin.

13h30. Cameron promet l'aide de la Grande-Bretagne pour arrêter Kadhafi. «Le message pour Kadhafi et ses troupes est :Arrêtez de combattre» a assené le locataire du 10 Downing Street.


13h25. «Nous l'avons fait parce que c'était juste», assure Nicolas Sarkozy, interrogé sur les motifs de l'engagement français en Libye. Il n'y a eu «aucun calcul» certifie le chef de l'Etat. Il a par ailleurs rappelé que «Kadhafi est un danger» et qu' «il y a un travail à terminer» en Libye.






13h20. La bataille de Syrte. Pendant que Sarkozy et Cameron tiennent leur conférence de presse à Tripoli, les troupes pro-CNT se préparent pour la «grande bataille» de Syrte, région d'origine de Mouammar Kadhafi et un de ses bastions à l'est de Tripoli. Les combattants s'attendent à une forte résistance, selon des commandants sur le terrain.


13h10. Paris et Londres soutiennent Tripoli à l'ONU. «La France est heureuse et fière d'avoir travaillé main dans la main (avec Londres), lance Sarkozy à Cameron. La revendication de la reconnaisance du siège de la Libye aux Nations Unies est une revendication juste que nous soutiendrons».


13h09. «Je veux dire au peuple lybien qu'il peut compter sur l'amitié et l'admiration du peuple francais», déclare Nicolas Sarkozy avant d'ajouter avec solennité : «Nous avons la Méditerranée en commun, nous avons un destin en commun. Cela vaut pour tous les peuples arabes dans le monde qui voudront se libérer de leurs chaines. La France et l'Europe seront à leur côté.»


13h08. «Pas de vengeance». Le chef de l'Etat livre un message : «La France dit à ses amis libyens Regardez l'avenir ensemble ! Pas de vengeance. Pas de règlements de compte.»


13h07. «Kadhafi doit être arrêté, poursuit le président français, et tous ceux qui sont inculpés par les juridictions internationales doivent rendre des comptes. Nous appelons tous les pays ayant sur leur sol des personnes recherchées à travailler avec les instances internationales.»

13h05. «L'engagement de la France n'est pas terminé». Nicolas Sarkozy prend la parole : «Nous sommes avec Alain Juppé touchés par l'accueil du peuple lybien [...] Mais l'engagement n'est pas terminé. [...] Tant que la paix sera menacée, la France sera a vos cotés. »


13h05. «Un moment important». «Il s'agit d'un moment important pour nos trois nations», estime le premier ministre du CNT avant de poursuivre: « Je réitère mes remerciements au nom du cnt et du peuple lybien.

13 heures. «Bienvenue». Moustafa Abdeljalil, leader du CNT lybien, vient de souhaiter la «bienvenue» aux deux leaders européens, au cours d'une conférence de presse commune qui a commencé il y a quelques minutes.

Nicolas Sarkozy accueilli à Tripoli par le président du CNT Moustafa Abdeljalil. AFP/Eric Feferberg




12h45. L'Otan continue ses frappes. L'Otan vient de publier le bilan de ces dernières frappes, rappelant ainsi, alors que l'heure est à la célébration à Tripoli, que des villes clés sont toujours aux mains des pro-Kadhafi.


12h40. Près de 700 millions d'euros d'avoirs débloqués par Londres. La Grande-Bretagne va débloquer l'équivalent de 600 millions de livres d'avoirs libyens, annonce le gouvernement britannique.


12h25. Visite d'un hôpital. Nicolas Sarkozy et David Cameron viennent de visiter un hôpital à Tripoli.








12h16. «My name is Boillon, Boris Boillon». Alors que Nicolas Sarkozy est accueilli en héros en Libye, dans la Tunisie voisine, l'ambassadeur français Boris Boillon, nommé après la chute de Ben Ali, cherche visiblement les projecteurs. Costume noir et chemise blanche, petit sourire, Boris Boillon pose en effet en Une d'un magazine people à la manière d'un célèbre espion britannique.On apprend d'ailleurs dans le magazine qu'il est le «James Bond de la diplomatie»...

12h14. La révolte continue en Syrie. En Syrie, les militants pro-démocratie ont appelé à manifester vendredi jusqu'à la chute du régime, six mois après de la révolte contre le régime du président Bachar al-Assad.

Midi. Aide britannique. David Cameron devrait annoncer doit annoncer plusieurs mesures de soutien à Tripoli
- l'envoi d'experts militaires sur la sécurité pour conseiller le CNT
- un soutien financier d'environ 600 000 euros pour le CNT, un investissement de 700 000 euros dans les efforts de déminage et de 70 000 euros pour équiper la police en systemes de communication.
- la mise à disposition des blessés les plus graves de 50 lits dans les hôpitaux spécialisés au Royaume-Uni.

11h50. A l'hôtel. Les deux leaders européens sont arrivés à l'Hôtel Corithia à Tripoli.

11h46. «Grande émotion». Nicolas Sarkozy fait part de sa «grande émotion» à son arrivée à Tripoli. Le chef de l'Etat est venu pour apporter un message de «réconciliation».

11h43. Cameron «ravi». David Cameron a déclaré qu'il était «ravi» d'être sur place, selon la BBC.

11h40. Des bébés nommés Sarkozy ? Selon le compte twitter d'une journaliste du Irish Times, Mary Fitzgerald, la «fièvre Sarkozy a gagné l'est de la Libye». Le chef d'Etat ferait partie des «discussions dans les rues, les écoles, les cafés, les stades» et «des enfants seraient même nommés comme lui».


11h30. La guerre n'est pas finie. Les forces pro-Kadhafi résistent toujours sur la côte près de Syrte, à Bani Walid et à Sabha. Le mandat militaire de l'Otan, déjà renouvelé, prend fin le 27 septembre 2011. La question d'un prolongement de la mission de l'Alliance pourrait survenir pendant cette visite éclair.


11h20. «Merci Cameron, merci Sarkozy, merci Obama». David Smith, reporter du Guardianexplique qu'en trois semaines sur place, il a vu beaucoup de personnes venir spontanément lui dire «Merci Cameron, merci Sarkozy, merci Obama».

AFP/Eric Feferberg








11h10. Coup de gueule. Le silence jeté par l'Elysée autour du déplacement de Nicolas Sarkozy énerve l'animateur de RMC Jean-Jacques Bourdin qui déclare sur son compte twitter : «Honte. L'Elysée interdit aux journalistes de s'exprimer avant l'arrivée de Sarkozy en Libye. Double honte, ils obéissent!»


11 heures. Confirmation. Les agences Reuters et AP ont reçu de proches de l'Elysée la confirmation de l'arrivée de Nicolas Sarkozy sur le sol lybien. L'Elysée n'a toujours pas confirmé le déplacement présidentiel.


10h55. Visite d'hôpital. Les deux dirigeants et leurs ministres des Affaires étrangères doivent désormais visiter un hôpital.

10h50. Programme de Cameron. «Le Premier ministre doit rencontrer la direction du Conseil national de transition (CNT), dont le chef du CNT Moustapha Abdeljalil et son Premier ministre Mahmoud Jibril», précise un communiqué des services du Premier ministre britannique. «Il doit annoncer un nouveau programme d'aide britannique pour soutenir le processus de transition vers une Libye libre, démocratique et ouverte», poursuit le texte.



10h45. A Tripoli, il faut montrer patte blanche. Le reporter de BFMTV indique que les mesures de sécurité sont draconiennes dans le centre de Tripoli. Il aurait lui même du décliner son identité «à trois reprises en moins de cent mètres». Les dirigeants français et britannique viennent d'atterir dans un pays en guerre.



10h40. Officiel. Le 10 Downing Street confirme l'arrivée du Premier ministre britannique à Tripoli.L'Elysée ne fait pas de même mais l'Agence France-Presse confirme l'arrivée de Nicolas Sarkozy et d'Alain Juppé.



10h34. Pas de triomphalisme côté britannique. Selon le Guardian, David Cameron veut éviter tout triomphalisme pendant ce séjour, pour ne pas répéter l'erreur de Georges Bush, qui avait déclaré «Mission accomplie !» de façon prématurée à la fin du conflit militaire en Irak.


10h32. Délégation britannique. David Cameron a voyagé avec son ministre des Affaires étrangères, William Hague.


10h31. Cameron et Sarkozy à Tripoli. Selon le Guardian, les deux leaders ont atterri à Tripoli. Selon la BBC, les deux dirigeants «sont en Libye». Leur arrivée est également confirmée depuis Paris par BFM-TV.


10h30. Cameron serait arrivé. Selon le compte twitter de Jon Williams, journaliste à la BBC,David Cameron serait arrivé à Tripoli, devenant ainsi le premier chef d'Etat étranger à poser le pied sur le sol libyen depuis la chute de Kadhafi.

10h15. Des dizaines de milliers de Lybiens attendent. Selon iTélé, plusieurs dizaines de milliers de personnes acclameront dans l'après-midi les deux dirigeants européens à Benghazi.

9h50. L'analyse d'El Pais. Pour le quotidien espagnol, Sarkozy et Cameron se rendent en Libye principalement pour... doubler le Premier ministre truc Erdogan, accueilli mercredi en héros au Caire et attendu à Tripoli vendredi.


9h46. «Victory lap». De nombreux médias anglo-saxons qualifient ce déplacement Cameron-Sarkozy de «tour d'honneur» en Libye.


9h30. L'Elysée muet. Sur le site internet de la présidence, toujours aucune mention de la visite du chef de l'Etat, pourtant attendu de façon imminente à Tripoli.


9h26. «Nicolas Sarkozy va être accueilli en héros», prévient l'envoyé spécial de France Info, qui décrit l'enthousiasme que témoignent les Libyens envers quiconque parle français.

9h19. Sécurité renforcée dans un hôtel de Tripoli. Un hôtel du centre-ville habité par des journalistes a été isolé par un cordon de sécurité et des policiers français se sont déployés dans l'établissement et ses jardins. On ne peut plus accéder à l'hôtel en voiture. Les contrôles sur la route reliant l'aéroport de Mitigua, dans l'est de la capitale, au centre ville ont été particulièrement renforcés. Les journalistes qui se sont rendus tôt à l'aéroport n'ont pas été admis et campent à un kilomètre de l'entrée de cette base militaire qui accueille également des vols civils.


9h05. Tripoli, destination prisée. La capitale libyenne est une destination très prisée des dirigeants et diplomates, ces jours-ci. Après Nicolas Sarkozy et David Cameron ce jeudi, c'est Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre turc, qui se rendra sur place vendredi. Le ministre des Affaires étrangères egyptien Mohammed Kamel Amr est également attendu. Mercredi, Jeffrey Feltman, du secrétariat d'Etat américain au Proche-Orient, était le premier membre de l'administration Obama à se rendre à tripoli depuis la chute de Kadhafi.

9 heures. Slogans. A Benghazi, les graffitis «Merci Sarkozy» et «Thank you Britain» sont nombreux , témoigne un reporter d'Al-Jazeera.

8h55. L'agenda de Juppé. Annoncé en route vers la Libye, Alain Juppé devait pourtant être entendu ce jeudi au procès de Jacques Chirac.

8h40. Invitation déclinée. Nicolas Sarkozy ne rencontrera pas Abdelhakim Belhadj, le chef militaire du CNT, un islamiste lié à Al-Qaïda, qui souhaitait le voir, révèle Frédéric Gerschel, reporter du Parisien-Aujourd'hui en France, sur son compte twitter.

8h30. Gratitude. Sur Europe 1, le représentant en France du CNT Mansour Saif al-Nasr estime que cette visite est «l’occasion pour le peuple libyen de réexprimer leur gratitude [...] Nicolas Sarkozy a pris une décision héroïque et historique pour soutenir la révolution du peuple libyen».


8h28. «C'est un grand jour». «Ça fait longtemps que le peuple libyen attend cette visite», se réjouit sur Europe 1 Mansour Saif al-Nasr : «L'invitation était lancée depuis le mois de mai déjà, pour qu’ils viennent voir les hommes libérés et voir la société civile qui s’installe».


8h19. Un moment «historique». «C'est un geste fort, un moment historique», estime François Baroin sur France Info. «C'est un succès diplomatique, c'est un succès militaire, c'est un succès d'une certaine idée de la liberté, du rôle et de la place de la France dans le monde», rappelle le ministre de l'Economie.


8 heures. Chaleureux. Selon l'envoyée spéciale de France Info à Benghazi, les «premiers éléments de la délégation française ont été accueillis ce matin avec le sourire et un grand «Bonjour», en français dans le texte».


7h50. Leonetti défend Sarkozy. Sur i>Télé, le ministre délégué aux Affaires européennes Jean Leonetti justifie la tournée de Sarkozy et Cameron en Libye. «C'est la première fois que des troupes européennes ont permis à un pays arabe de se libérer de ses dictateurs». C'est donc pour lui un «tournant historique dans la politique française et européenne vis-à-vis des pays arabes».


7h30. Guaino attendu. Selon Europe 1, le conseiller spécial du chef de l'Etat français, Henri Guaino, participe au voyage.


7h15. Sécurité. Les 160 policiers déjà envoyés sur place ont reçu pour consigne d'être en tenue civile : «Pantalon jean, pas de treillis, des chaussures souples» - et d'avoir pour bagage un sac à dos contenant notamment «trois litres d'eau, une ration de combat, six barres de céréales». En revanche, pas de carte professionnelle, ni d'appareil photo ou de téléphone portable. Seul un gilet pare-balles est autorisé. Le retour est prévu vendredi et les policiers auront la charge de sécuriser notamment un hôtel, un hôpital et un troisième point de passage à Tripoli.

6h45. Décollage ? Selon Europe 1, deux avions siglés République «française» ont décollé peu avant 6h30 ce matin de l'aéroport de Villacoublay (Yvelines). Aucun cortège présidentiel n'a toutefois été observé, et l'Elysée n'a pas confirmé.


6h15. Alain Juppé du voyage. Nicolas Sarkozy aurait décollé vers 6h de Villacoublay, selon France Info, en compagnie d’Alain Juppé, selon RTL.

6 heures. Situation sur place. En Libye, des combats sporadiques se poursuivent, mais il n'y a plus guère de snipers à Tripoli. La visite présidentielle, d'abord non confirmée, a finalement été annoncée par le chef du CNT libyen Moustafa Abdeljalil lui-même.


AFP/Gianluigi Guercia. Le chef du CNT libyen Moustafa Abdeljalil, était à Paris le 2 septembre dernier.






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